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ORAN
Ces faux fellahs qui ruinent le monde agricole
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2013

Abandonnées, sous-louées, revendues illégalement, des EAC et EAI sont le trésor des faux fellahs. “Plusieurs EAI sont à l'abandon à Oued Tlélat. D'autres sont louées ou revendues illégalement", confie un ancien fellah. Des EAI (exploitation agricole individuelle) ont été cédées à des personnes qui n'ont aucun lien avec l'agriculture.
A chaque projet d'utilité publique, les faux fellahs lèvent les boucliers, juste pour profiter davantage des largesses de l'Etat et des subventions, surtout des indemnisations suivant des expropriations. Après la réalisation du projet de l'autoroute Est-Ouest, voilà que la lutte contre la crise de logement, la création de zones économiques et industrielles, la réalisation d'infrastructures publiques (hôpital, lycée, école...) butent sur la ténacité des spéculateurs du foncier agricole à l'abandon depuis une décennie. Abandonnées, sous-louées, revendues illégalement, des EAC et EAI sont le trésor des faux fellahs. “Plusieurs EAI sont à l'abandon à Oued Tlélat. D'autres sont louées ou revendues illégalement", confie un ancien fellah. Des EAI (exploitation agricole individuelle) ont été cédées à des personnes qui n'ont aucun lien avec l'agriculture. “Là, les services agricoles ont une responsabilité. Comment peut-on offrir 5 hectares à un fonctionnaire ou à un retraité qui n'a ni la volonté ni les moyens de cultiver sa terre ?", s'interroge un jeune chômeur. Mais, tout le monde est d'accord pour dire que les EAI sont un vrai gâchis, surtout dans les communes à vocation agricole telles El-Braya, Tafraoui, Boufatis et Oued Tlélat, et bien sûr, dans d'autres communes de la wilaya d'Oran. “Une terre agricole de 5 hectares n'est pas rentable, vu les frais à couvrir", explique un céréalier. Aujourd'hui, des bénéficiaires des EAI n'hésitent pas à mettre en vente leur terre alors que la loi l'interdit formellement : “J'ai fixé la vente à 800 millions de centimes des 7 hectares de mon EAI", avoue un sexagénaire. En effet, il suffit de se rendre à la subdivision des services agricoles de la daïra d'Oued Tlélat où plusieurs dizaines de fellahs pointent chaque matin pour dénicher la moindre subvention de l'Etat. “Ce sont des fellahs assistés. Certes, il y en a quelques-uns qui travaillent mais ils sont rares. A la subdivision, on fait le guet pour mettre la main sur la moindre subvention de l'Etat", affirme un jeune chômeur. Des milliards ont été injectés. Bassins, forages, puits, arbres fruitiers pour un résultat loin des objectifs escomptés.
D'autre part, certains chiffres de production avancés ne reflètent pas la réalité. La production de grains de maïs n'a pas dépassé les 29 q/ha dans plusieurs espaces cultivés, alors qu'on avance le chiffre de 60 q/ha. Et même chose pour le blé. De graves dérives sont constatées. A Oued Tlélat, un bénéficiaire d'une EAI a loué l'exploitation de sa terre pour 99 ans contre 1 millions de dinars. Peut-on encore parler de fellah ?
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