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Docteur Lyes Merabet, Président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP)
“Les augmentations des salaires des fonctionnaires ont été laminées par l'inflation"
Publié dans Liberté le 30 - 04 - 2013

LIBERTE : L'Algérie s'apprête à célébrer le 1er Mai dans un contexte particulier, marqué par une grogne sociale grandissante. Une occasion pour faire le bilan de la revendication sociale et de l'exercice syndical. Qu'en est-il pour le Snpsp ?
Dr Lyès Merabet : Célébrer le 1er Mai c'est d'abord faire l'audit ce qui a été réalisé en matière de droit social et professionnel pour le travailleur algérien dans le respect des conventions internationales du BIT ( C87, C98) ratifiées par notre pays le 28 octobre 1962.
Cinquante ans après l'indépendance et vingt ans après l'ouverture des pouvoirs publics à la pluralité syndicale, les syndicats "autonomes du pouvoir politique" continuent de lutter pour dénoncer le déni d'existence et consolider leur structuration dans un environnement "politique" hostile au changement et à l'expression libre et plurielle. Pour le Snpsp, le combat de la dignité continue, car à côté de la revendication socioprofessionnelle des praticiens de la santé publique, de l'amélioration des conditions de travail et de prise en charge du malade, cette organisation syndicale est résolument engagée dans le projet de création de la confédération des syndicats algériens.
En dépit de certains acquis, la grogne sociale ne s'arrête pas. Les pouvoirs publics reprochent aux travailleurs de réclamer toujours plus. Est-ce réellement le cas ?
Ce qui entretient, à récurrence, les mouvements de protestation dans les différents secteurs c'est l'échec "des politiques de relance économique" engagées par les différents gouvernements. L'érosion permanente du pouvoir d'achat des travailleurs, induite par la pression inflationniste d'une
économie rentière, le maintien de l'article 87 bis pour la détermination du SNMG et l'absence de mécanismes de protection et de régulation, a réduit à néant les augmentations des salaires
des fonctionnaires (maintenus figés depuis les années 1990).
Là est l'essentiel, mais relevons le fait aussi que les syndicats autonomes revendiquent le respect des libertés syndicales et du droit de grève, la participation effective dans le processus de conception et de mise en œuvre des politiques de réforme engagées dans les différents secteurs de la fonction publique, et notamment être représenté au niveau des espaces de dialogue et de négociation avec le gouvernement (tripartite + bipartite).
Comment expliquez-vous le silence des pouvoirs publics et des départements ministériels face à un mécontentement généralisé ? La paix sociale a-t-elle un prix qu'ils ne peuvent pas ou ne veulent pas payer ?
La paix sociale ne s'achète pas, elle se construit avec de véritables représentants des travailleurs capables d'élaborer des projets de solutions pour sortir le pays de sa dépendance économique et de les défendre auprès du gouvernement.
Les pouvoirs publics doivent rompre le silence et amorcer avec l'ensemble des syndicats autonomes de véritables négociations pour un pacte social et économique salvateur et promoteur d'espoir pour tous.
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