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Lors d'un atelier organisé hier
Le FCE s'interroge sur la législation du travail
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2013

Si l'Algérie est sortie de la fameuse “gestion socialiste" des entreprises, la législation régissant le code du travail et les mentalités au sein de l'administration reste encore imprégnée de cette période, constate le FCE.
“De toutes les réformes accomplies les dernières années, celles consacrées au code du travail sont restées limitées, hésitantes et empreintes surtout du souci de protéger le monde du travail", a indiqué, hier, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, à l'ouverture d'un atelier de réflexion sur les relations de travail organisé par le FCE sous le thème : “La flexibilité pour l'entreprise est-elle possible dans le cadre actuel de la législation du travail ?" À travers cet atelier, le FCE cherche des réponses aux interrogations “légitimes des chefs d'entreprise confrontés aux problèmes de recrutement dans les meilleures conditions possibles et comment mettre fin à une relations de travail si les conditions économiques se détériorent".
Le président du FCE reconnaît, certes, que l'Algérie, est sortie de la période de la Gestion socialiste des entreprises (GSE), mais, selon lui, “les mentalités de l'administration économique et surtout de l'appareil judiciaire n'ont pas évolué dans les mêmes conditions". Hamiani précise que le FCE “ne prône pas l'ultralibéralisme débridé". Il ne renie pas “le bien-fondé des avancées sociales enregistrées par les différentes politiques économiques et sociales qui ont été engagées en Algérie". Cependant, le président du FCE constate “un manque de flexibilité de la réglementation". Abdelkader Djamal, directeur de cabinet Training Development, a démontré le contraire.
“Le droit du travail en Algérie contient plusieurs flexibilités, qui, peut-être, ne sont pas utilisées par les uns et les autres, particulièrement par les employeurs", a affirmé Abdelkader Djamal. “À la différence de l'ancienne législation, celle de 1990 a distribué la production de la norme juridique entre l'Etat et les autres acteurs de la relation de travail (cadre collectif et contrat de travail individuel)", explique le consultant, faisant remarquer “qu'il y a très peu de conventions collectives dans le secteur privé, parce qu'il n'y pas de représentation syndicale dans le secteur privé".
M. Abdelkader Djamal estime que “les entreprises privées disposent de beaucoup de flexibilités que les entreprises publiques, liées par des conventions collectives, leur envient".
M. Elhachemi Ouzzir, consultant et ancien cadre du ministère du Travail, trouve que le droit positif, en Algérie, “n'est globalement pas inadapté au projet de privatisation et de libéralisation de l'économie non plus qu'à l'impératif d'équilibre entre les données sociales et économiques".
Dans une certaine mesure, le droit du travail algérien recèle des moyens pour faire face au nouvel environnement économique et peut contribuer à apporter des réponses aux principales questions posées, moyennant adaptation et réforme de certains de ses dispositifs. M. Elhachemi Ouzzir plaide pour une évaluation rigoureuse de la législation du travail en Algérie. Parce que, estime-t-il, 23 ans après, “elle reste globalement méconnue". Au terme de ce travail préalable d'évaluation, des propositions d'actions pourront alors valablement être formulées, en direction de réaménagements jugés possibles et souhaitables du cadre juridique actuel, en tenant compte du contexte économique.
En tout état de cause, M. Elhachemi Ouzzir pense “qu'on ne peut pas réfléchir aux règles de droit sans dire quel projet de société nous voulons porter". “Ce sont des questions inséparables. Quel degré de protection voulons-nous nous assurer mutuellement ? Quelle type de protection sociale... Ce ne sont pas des questions strictement juridiques ou techniques", a-t-il soutenu.
Le Danemark, qui illustre le mieux “la flexicurité", cette forme de flexibilité du travail à travers, la facilité des entreprises à embaucher et à licencier, des systèmes sociaux généreux et une politique active du marché du travail, peut-elle constituer un modèle ? Mme Leïla Abdeladim indique que la flexibilité est au cœur des réformes sociales dans les pays européens, lesquels, en majorité, évoluent vers la “fléxicurité". Dans le débat, certains opérateurs ont critiqué les dernières mesures concernant le recrutement dans les régions du Sud, les qualifiant de “populistes".
M R
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