“L’élection aura lieu au plus tard le 22 avril�

Zerhouni, dans un point de presse à Adrar

Dans la foulée de la visite du chef de l’État à Adrar, le ministre de l’intérieur a eu une rencontre avec la presse, jeudi, lors de laquelle il a répondu à certaines questions d’actualité. Ainsi, interrogé par notre confrère, Fayçal Métaoui d’El Watan, sur la date exacte de la convocation du corps électoral, il a rappelé les dispositions de la Constitution à ce sujet, à savoir que les délais fixés, en l’occurrence, sont de 60 jours avant l’expiration du mandat présidentiel. “Le mandat expirant le 27 avril, nous avons donc le temps jusqu’au 27 février�, a précisé le ministre de l’intérieur.
Par la même occasion, il confirme que le scrutin se déroulera dans les temps, et que l’éventualité d’un report est définitivement écartée. “Si nous devons nous en tenir aux délais légaux, nous n’avons pas beaucoup le choix. Le scrutin devant se dérouler un week-end, cela doit intervenir soit un 8 avril ou bien un 15 ou bien un 22 avril�, a-t-il laissé entendre. Interrogé sur le sort des “indus élus� en Kabylie, M. Zerhouni fera observer que le mot “indus� est un qualificatif colporté par les médias, avant de rectifier : “Le chef du gouvernement a parlé de gens élus dans des circonstances particulières.�
Il qualifie le dialogue pouvoir-archs de “responsable�, avant de souligner : “Le gouvernement va œuvrer pour traiter le problème dans les meilleures conditions, dans le respect du cadre légal et des intérêts de la population.� Fin de citation.
Le “premier flic� du pays a, par ailleurs, été interpellé par un confrère de Sawt Al-Ahrar sur l’éventualité d’autorisation d’observateurs internationaux à surveiller le déroulement de la prochaine consultation électorale. Zerhouni dira : “Nous sommes disposés à donner le maximum de garanties pour assurer la régularité de ces élections, et celle-ci n’est pas exclue.� Avant de partir de cette réflexion : “S’il y a un candidat qui tient à ce que ce scrutin se déroule dans la transparence et la régularité la plus totale, c’est bien le président de la république. Vous avez remarqué par vous-mêmes que le chef de l’État jouit d’une popularité exceptionnelle. Si cette popularité venait à se traduire en termes de vote, il ne voudrait pas que la moindre suspicion vienne entacher le sérieux, l’honnêteté et la régularité de cette élection.�
Sollicité pour apporter un complément d’informations sur la dernière opération contre un groupe du GSPC dans le Sud, Zerhouni se contente de rétorquer : “Ce qui a été rapporté dans la presse est globalement conforme aux faits.�
Enfin, invité par Rabah Abdallah du Soir d’Algérie à commenter le commentaire de Khaled Nezzar sur cette affaire, Zerhouni lance : “Je n’ai pas de commentaire à faire là -dessus. Allez lui poser la question, il vient de rentrer des États-Unis.�
M. B.