Comme dans tous les autres clubs, au Mouloudia d'Oran, la liste des joueurs libérés fait (toujours) débat. Tout comme, du reste, celle des joueurs recrutés. Les cinq éléments enrôlés par Larbi Abdelilah, à savoir Belarbi, Sidibé, Abdelli, Naït Slimani et Mokhtar ainsi que les Nessakh, Benamar, Djahel, Bouaïcha et éventuellement Yaya, Heriat et Hanifi recrutés par Youssef Djebbari portent à douze le nombre d'arrivées estivales au MCO. En revanche, la libération des Réda Ouamane, Zoubir Ouasti, Mohamed Amine Zidane, Hocine Achiou, Mohamed-Seghir Ferradji, Fouad Bouguerra, Mohamed Megherbi, Lakhdar Bentaleb, Hammouda Feddal, Saïdo Sandaogo auxquels s'ajoute la résiliation des contrats de Boumechra, Aouedj et Sebbah fait que treize départs sont, en parallèle, enregistrés. Un nom a, toutefois, pu passer inaperçu jusqu'à lors, car inconnu du large public oranais, suscitant moult interrogations parmi les initiés aux coulisses mouloudéennes. C'est celui du milieu de terrain franco-algérien Hamza Chaïb, recruté l'hiver dernier par l'ancien P-DG de la SSPA-MCO Larbi Abdelilah. Ce jeune joueur, qui évoluait au Zejtun Corinthians FC dans le championnat maltais avant de signer au MCO, n'a, ainsi, pas été touché par la purge et garde sa place au sein de l'effectif professionnel mouloudéen en perspective de la prochaine saison. Pourtant, aucun des quatre entraîneurs (Benchadli, Cherif El-Ouazzani, Slimani et Belatoui) qui ont eu à driver l'équipe-première du MCO tout au long de la phase retour ne lui a accordé le moindre temps de jeu, fut-il insignifiant. Cela en raison de son niveau technique que ses propres coéquipiers jugent "en deçà de la moyenne et inadéquat avec les exigences de la Ligue 1". La raison qui a poussé la direction du MCO à garder Chaïb Hamza dans son effectif est, donc, à chercher ailleurs. Déjà, l'hiver dernier, en pleine tourmente d'un mercato extrêmement difficile, sa signature au Mouloudia n'a pas été rendue publique de crainte d'une réaction hostile des supporters qui "s'interrogeaient sur l'identité de cet émigré qui s'entraîne quotidiennement avec l'équipe sans pour autant en avoir le niveau". Un élément de réponse a été lâché ces derniers jours sur les réseaux sociaux par un internaute proche de l'actuelle direction. "Djebbari a gardé Chaïb parce que son père, qui est un ami à Abdelilah, possède un hôtel à Marseille qui lui assure le gîte et le couvert gratuitement lors de son séjour dans la cité phocéenne", avait ainsi écrit cet habitué de la bâtisse oranaise du Mouloudia. "On lâche Achiou, Boumechra, Aouedj et Sebbah pour garder Chaïb ! Voyons, cela n'a pas de sens si cette histoire n'avait pas de source", confirmera, du reste, un autre proche de la direction. Ceci explique, peut-être, pourquoi le président Djebbari et son manager général, l'ex-employé de l'APC, Seddik Abdennour, n'ont pipé mot sur cette histoire, eux qui s'égosillent devant leurs connaissances du recrutement d'un autre marseillais nommé Yahiaoui dont on ignore, pour l'instant, le patrimoine immobilier aux pieds de la Bonne Mère... R B Nom Adresse email
