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Le vent de l'été 60e partie
Publié dans Liberté le 21 - 08 - 2013

Résumé : Deux mois passent. Nacéra avait changé de look. Elle s'habillait mieux et se maquillait régulièrement. Djamel avait apprécié ces changements. Devrait-elle se sentir heureuse et épanouie... ? Ce n'était pas le cas hélas, car un mauvais pressentiment la taraudait, d'autant plus que son mari s'absentait en prétextant des missions de travail. De son côté, le succès semblait son allié.
De ce côté-là, elle était très satisfaite. Des magasines de mode rehaussèrent de son prestige, et elle était maintenant invitée souvent à des émissions culturelles et féminines à la radio ou à la télévision. Son talent s'affirmait de jour en jour. Mais... On dirait que la providence se jouait d'elle. Avant, elle ne rêvait que de réussite et de sérénité. Elle avait, certes, envié certaines de ses clientes, qui lui parlaient de leur bonheur conjugal, mais cela lui passait, car elle plongeait corps et âme dans ses activités. Seulement, maintenant, elle était mariée et se devait de se plier à sa nouvelle vie, quelles que soient les circonstances. était-elle heureuse finalement avec son mari ?
Elle ne pouvait se résoudre à le penser... Sans savoir pourquoi, elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond dans son ménage.
La sonnerie de son téléphone la tire de ses méditations. Elle décroche rapidement en reconnaissant le numéro de sa maman.
Cette dernière lui apprendre que Maïssa venait d'être hospitalisée.
Nacéra, qui savait que sa sœur ne devait accoucher que dans les prochains jours, est surprise. Cependant, l'inquiétude ne lui laisse pas le temps de poser des questions. Elle se saisit de son sac et sort avant de héler un taxi qui la dépose à l'hôpital. Elle se rend aux urgences et trouve sa mère et l'un de ses frères qui attendaient le médecin :
-Qu'est-ce qui s'est passé ? Maïssa ne devait accoucher que...
Sa mère lève la main suppliante :
-Je n'en sais rien Nacéra... Son mari nous a appelé pour nous dire qu'il venait de la déposer aux urgences, et le médecin de service est entrain de l'examiner... Je crois qu'ils veulent provoquer l'accouchement.
-Il y a sûrement un problème... Et où est donc Lyès... ?
-Je n'en sais rien... Il n'est pas là... Je ne le vois nulle part, répondit sa mère d'un air affligé.
Nacéra sentit une chaleur remonter le long de son corps. Le salaud... C'est lui qui a dû la maltraiter au point de mettre sa vie et celle de l'enfant en danger. Son frère allait répliquer en la voyant prendre son portable, mais elle lui jette un regard plein de reproches et il baisse les yeux. C'était toujours elle qui affrontait les situations familiales les plus critiques, et maintenant c'est à elle aussi de remettre les pendules à l'heure dans le couple de sa sœur. Car elle n'en doute plus, le ménage de Maïssa et Lyès, qui battait déjà de l'aile, venait de se briser à jamais.
La sonnerie du téléphone retentit plusieurs fois sans que son beau-frère daigne décrocher. Ce qui confirma ses soupçons.
En voyant le médecin s'avancer vers eux, elle range son portable et demande d'une voix chevrotante :
-Alors docteur...
Quel est votre diagnostic... ?
-Vous êtes... ?
-Je suis sa sœur aînée, et voici ma mère et mon frère...
Nous sommes en famille, vous pouvez parler sans crainte.
-Je le conçois... Mais où est son mari ? J'aimerais tout d'abord lui parler.
Nacéra se mordit les lèvres. Comment pourra-t-elle donc justifier l'absence de ce beau-frère de malheur ? Elle reprend rapidement ses esprits et lance :
-Mon beau-frère vient de m'appeler... Il ne va pas tarder... Il a juste un imprévu de dernière minute.
-Un imprévu ?
Quel imprévu peut-il avoir alors que sa femme est en danger ?
-Ma sœur est en danger ?
Le médecin hoche la tête d'un air grave :
-Oui... Le travail a commencé... Votre sœur a reçu un choc traumatisant... Elle est tombée je crois... Enfin, je vous épargne les détails, car le temps presse. Il me faut rapidement la signature de son mari pour l'opérer immédiatement... Je préfère vous dire tout de suite que le bébé ne survivra pas à l'acte chirurgical, mais je crois qu'il vaudrait mieux sacrifier l'enfant que la maman. Car si nous tardons trop, c'est cette dernière qui risque de passer en l'emportant avec elle.
Nacéra vit sa mère vaciller et son frère la retenir à temps. Elle porte la main à son cou où elle sentit les pulsations de son cœur tripler de rythme.
Elle prend alors une longue inspiration et demande :
-Pourrions-nous signer à la place de son mari pour gagner du temps ?
Le médecin garde le silence quelques secondes, et on n'entendit plus que les sanglots étouffés de la vieille femme.
Il regarde Nacéra et remarque les larmes qui brillaient dans ses yeux. Il hausse les épaules et lance enfin d'une voix déterminée :
-Nous n'avons pas le choix. Le temps presse... Suivez-moi... Vous avez vos papiers d'identité sur vous ?
-Bien sûr docteur.
(À suivre) Y. H.
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