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Amar Saïdani à propos des accusations de corruption le ciblant
"Je vous défie d'aller devant la justice"
Publié dans Liberté le 31 - 08 - 2013

Le tout nouveau patron du Front de libération nationale (FLN), Amar Saïdani, défie ceux qui l'accusent de corruption d'aller l'incriminer devant la justice. "Je défie quiconque détenant un dossier ou des preuves m'inculpant dans des affaires de corruption d'aller les présenter à la justice", lance-t-il sur un ton ferme à l'occasion de la conférence de presse qu'il a animée, jeudi après-midi à l'hôtel El-Aurassi, à l'issue de son plébiscite à la tête du FLN.
"Jusqu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai lu ces rumeurs que dans des articles de presse et personne n'a osé aller à la justice pour présenter une quelconque preuve m'inculpant", s'étonne-t-il, avant de préciser : "On m'a accusé d'avoir pris 3 200 milliards, alors que si c'était le cas, il m'aurait fallu 37 semi-remorques pour les transporter et aller les enterrer dans le désert de la wilaya d'El-Oued. On m'a aussi accusé de détenir une société agricole et je promets à la personne qui le prouvera de la lui céder à son nom chez le notaire", avant de prendre un air plus sérieux en interrogeant : "Pensez-vous qu'un corrompu puisse être élu à la tête de l'Assemblée populaire nationale et à la tête d'un grand parti comme le FLN ?". À ce propos et tout en préconisant à ses détracteurs d'éviter le recours à "la rumeur", il a estimé que : "Ces accusations ne m'atteignent et ne m'inquiètent aucunement."
Près de 300 membres du CC et les 48 wilayas représentées
Les critiques et la contestation exprimées autour de la légitimité de la réunion du comité central ont été balayées d'un revers de main par Saïdani. "Posez la question aux spécialistes du droit, ils vous diront que nous avons eu une autorisation administrative de tenir notre CC. C'est de notre droit de nous réunir et nous l'avons fait conformément aux lois en vigueur", a-t-il indiqué en réponse à une question à ce propos. Et d'enchaîner : "Il n'existe aucune contradiction dans les jugements prononcés par la justice algérienne concernant la tenue du comité central du parti à l'hôtel El-Aurassi. Mercredi dernier, le Conseil d'Etat avait renvoyé le dossier au tribunal administratif qui, lui, a tranché le matin de jeudi en notre faveur." Et aux yeux du patron du parti, "la décision du Conseil d'Etat est souveraine et indiscutable". Aussi, la légitimité de la session de jeudi est également perceptible à travers le nombre des membres du CC présents sur place. "Près de 300 du CC ont pris part à cette réunion avec la précision que l'ensemble des quarante-huit wilayas étaient présentes", dit-il précisant que "nous sommes une majorité contre une minorité restée à l'extérieur en train de contester". Sollicité pour commenter les circonstances de son plébiscite à la tête du parti, Saïdani dit avoir souhaité le recours à une urne transparente. "Je suis avec la démocratie. Aujourd'hui, j'aurais voulu qu'il y ait d'autres candidats d'autant plus que des frères comme Abdelaziz Ziari, Saïd Bouhadja, Mostapha Maâzouzi et Boukhalfa avaient déjà exprimé leur intention de se porter candidat", fait-il observer. Par ailleurs, Saïdani a annoncé qu'il œuvrera à mettre fin à la crise que connaît le groupe parlementaire du parti au sein de l'Assemblée nationale via le scrutin. "Le renouvellement des structures de l'APN est soumis au règlement interne de cette institution et non pas à celle du parti", argue-t-il.
"Je ne suis pas le candidat du Président"
À la question de savoir si sa candidature au poste de SG du FLN a été parrainée par la présidence de la République, Saïdani répondra par la négative. "Non, je ne suis pas le candidat du Président et tout ce qui s'est dit au sujet de ma candidature au nom de parties déterminées n'est que propagande", lance-t-il à un important parterre de journalistes présents sur place. Et de poursuivre : "Si je suis mouhafadh du FLN depuis 40 ans, ce n'est pas pour entendre aujourd'hui des gens me dire que pour que je me porte candidat à la tête de mon parti, il faut que je le fasse au nom du Président" Selon lui, "on veut faire croire aux gens que j'étais imposé par le Président alors que ce n'est pas le cas". En réponse aussi à ceux liant son plébiscite à la tête du FLN comme la résultante d'une lutte de clan au sein du pouvoir, Saïdani s'est contenté de dire que "ce genre de lutte au sein du pouvoir existe dans tous les pays du monde."
Le FLN et la présidentielle 2014
Sollicité à propos du candidat de son parti à l'élection présidentielle de 2014, Saïdani préconise le traitement de cette question au moment opportun. "L'élection aura lieu au mois d'avril 2014. Nous avons encore quelques mois devons nous pour réunir le CC qui est l'instance habilitée à plébisciter le candidat du FLN à ce rendez-vous." De plus, il s'agit "d'une question précoce et sensible à la fois qui, en fait, n'est pas une question de personnes mais plutôt de projet de société à mettre en œuvre", note-t-il. Questionné sur les grandes lignes du programme politique que la nouvelle direction compte mettre en œuvre, le nouveau patron du FLN insistera sur le fait qu'il est question de "poursuivre l'exécution du programme du parti adopté lors de son dernier congrès". "Notre programme est celui de l'Etat algérien et notre projet est celui du président de la République et président du parti". Dans ce cadre, il soulignera qu'"on s'enorgueillit du fait que le président de la République ait réussi à assurer la paix et la stabilité pour l'Algérie. Le président Bouteflika jouit d'une grande estime et un profond respect à l'échelle internationale et c'est pourquoi l'Algérie n'a fait l'objet d'aucune ingérence étrangère comme c'était et c'est le cas dans plusieurs pays", a-t-il fait remarquer.
Les sages du FLN pour une mission de réconciliation
Saïdani tient à une réconciliation entre les différents courants composant le FLN. Cette mission sera confiée à "des sages et à de hauts cadres du parti", annonce le nouveau patron du parti. Leur tâche consistera à prendre langue avec les opposants de la nouvelle direction pour resserrer les rangs de sa formation politique et apaiser les tensions. Pour mieux expliquer la portée de son initiative, il fera remarquer "Nous devons œuvrer à unifier les rangs du parti et à instaurer la réconciliation et l'entente et, pour ce faire, les militantes et militants sont appelés à s'éloigner de tout ce qui pourrait semer la discorde et la division au sein du parti."
Tout en estimant aussi "lourde" la responsabilité du poste de SG qui lui a été confiée par les membres du comité central, Saïdani considère que son élection intervient dans une conjoncture "à la fois sérieuse et sensible". "Le contexte actuel appelle tout un chacun à assumer ses responsabilités et la responsabilité dont est investi chacun n'est ni négligeable ni aisée."
Et pour cause "la situation internationale n'augure rien de bon et le danger ne doit pas être minimisé", dit-il.
"Le FLN, en tant que formation majoritaire aux assemblées locales élues, au Parlement et au gouvernement, est appelé aussi à contribuer au développement et à la stabilité du pays et à la préservation des institutions de l'Etat", a-t-il conclu.
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