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Festival international du film francophone de NAMUR
Le cinéma, miroir de la société
Publié dans Liberté le 05 - 10 - 2013

Cette 28e édition, qui s'est tenue du 27 septembre au 4 octobre, a présenté près de 150 films issus de l'espace francophone. L'Algérie a participé avec le court-métrage Les Jours d'avant, de Karim Moussaoui
Les jours d'avant de Karim Moussaoui, qui a reçu le Grand prix dans la catégorie du court-métrage, à la septième édition du festival d'Oran du film arabe, a été aussi sélection à la Compétition internationale des courts-métrages au festival de Namus. Pendant que la manifestation namuroise a été ouverte avec La Vie d'Adèle – Chapitres 1 et 2, d'Abdellatif Kechiche, à quelques heures seulement de la clôture et de la remise des prix, seize films sont en lice pour le Bayard d'or, la plus haute distinction du festival. Dix sept films sont dans la Compétition pour la première œuvre, et vingt-trois autres concourent dans la Compétition Regards du présent.
À noter que le festival mélange dans ses compétitions des documentaires et des fictions. Cela complique la tâche aux jurys. Dans cette panoplie d'œuvres, plusieurs sont en provenance ou parlent des pays du Sud. Dans ce sens, ces films, miroirs des sociétés, méritent d'être cités.
Cela est d'autant plus vrai quand on sait qu'ils plongent dans les problèmes des pays dont ils parlent. D'abord, L'Escale, de l'Iranien Kaveh Bakhtiari, qui vit en Suisse. Déjà remarqué à Cannes, L'Escale, aligné en Compétition officielle, suit le quotidien de plusieurs réfugiés iraniens, en transit en Grèce, avant de rejoindre l'Eldorado européen. Même si le film n'affiche aucune originalité dans le traitement, il reste un témoignage poignant sur la situation de ces migrants iraniens qui est similaire à celles de tous ceux qui affluent vers la Grèce dans l'espoir de rejoindre la riche Europe. Ensuite, toujours dans la même catégorie, le Cambodgien Rithy Panh livre L'Image manquante qui se veut une œuvre fortement contre l'oubli de la violence que son peuple a subie de la part des Khmers rouges. Une injustice de l'histoire générée par l'absurdité et la bêtise de révolutionnaires illuminés.
À travers ce film, le réalisateur tente de fabriquer une image perdue. Le pouvoir du cinéma, soulignera-t-il. Enfin, Nesma du Tunisien Homeida Behi, qui concourt dans la section Compétition première œuvre de fiction, et Le Chant des tortues du Belge d'origine marocaine Jawad Rhalib, présenté dans« Focus Cinéma belge francophone. Dans le premier, le réalisateur a cherché à comprendre le mouvement du 20 avril au Maroc.
Le film passe par les points de vue de la jeunesse et de jeunes musiciens pour tenter d'expliquer la politique du roi, face aux menaces de soulèvement populaire, qui ont épargné au Maroc des bains de sang que d'autres pays, comme l'Egypte et la Libye, n'ont pas su éviter. Malgré une fin ambiguë et quelque peu flatteuse de la monarchie, le film reste une précieuse incursion dans les aspirations populaires marocaines peu audibles.
Dans le second, le Tunisien a placé son intrigue policière dans un contexte post-révolution du Jasmin. Cependant, le regard est resté très superficiel au profit d'une intrigue banale et sans importance. S'agissant des chances de ces films, Rithy Pan, mise à part, on doute de leur capacité à résister à la rude concurrence imposée par les Canadiens, les Français, les Belges et les Roumains. Ainsi Gare du Nord, déjà distingué à Locarno, de Claire Denis passe pour l'un des favoris.
T. H.
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