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Faut-il imiter le modèle tunisien ?
Politique du médicament
Publié dans Liberté le 23 - 02 - 2004

Ce pays ne dispose que d’un seul importateur. Et tout produit fabriqué localement ne peut être importé.
Le comité sectoriel de l’industrie pharmaceutique relevant de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-tunisienne (Cciat) a vu le jour récemment à Tunis.
La présidence de ce groupe de travail est revenue au PDG du groupe Saïdal, en l’occurrence M. Aoun. Au cours de la 4e session du bureau de la Cciat, le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (Saip) a eu un aperçu détaillé sur le secteur du médicament en Tunisie.
Le système d’organisation tunisien a attiré l’attention du Saip de par son efficacité et ses résultats. Ainsi, l’État tunisien a imposé le système de corrélation basé sur l’encouragement de la production locale. Le médicament fabriqué localement est protégé par les pouvoirs publics. En termes plus clairs, dès qu’une Dénomination commune internationale (DCI) (médicament) est produite dans le pays, son importation est supprimée aussitôt. Le prix fixé pour la DCI importée est également le même pour celle produite localement. Ce prix est remis en cause par les décideurs dès qu’un second fabricant local propose un prix inférieur. Ce qui a incité les laboratoires étrangers à créer des partenariats de production locale de leurs produits. Cette option a permis la couverture de 50% des besoins du marché tunisien en médicaments fabriqués localement. Les prix du médicament en Tunisie sont administrés, contrairement à notre pays où ils sont soumis à des marges plafonnées. En Algérie, la même DCI, qu’elle soit de spécialité ou de générique, est vendue à des prix différents. La différence peut aller jusqu’à dix fois plus.
Le médicament importé vers la Tunisie est soumis à des droits de douane et à la TVA, alors qu’en Algérie le produit pharmaceutique introduit de l’étranger, en dépit de la fabrication d’une DCI identique locale, bénéficie encore d’une exonération de la TVA et d’un taux de droit de douane de 5%. C’est un produit fini considéré comme matière première. En Tunisie, tous les médicaments sont remboursés. Le taux de remboursement est de 80%, tandis qu’une organisation mutuelle prend en charge les 20% restants. C’est encore loin d’être le cas en Algérie. Le prix de référence pour le remboursement pose encore un sérieux problème aux producteurs algériens. Des produits pharmaceutiques de Saïdal, pour ne citer que cette entreprise, sont, en effet, remboursés sur la base de prix de médicaments de spécialité. Ce qui, par voie de conséquence, pousse les malades à acheter les médicaments de spécialité importés au détriment de ceux produits localement. Or, les pouvoirs publics, à travers les discours des dirigeants, veulent encourager et favoriser la production nationale… Chez notre voisin, l’importation est réservée exclusivement à un seul opérateur qui n’est autre que la Pharmacie centrale tunisienne.
Cette structure publique contribue d’une manière efficace à la régulation du marché à travers une importation utile et une exclusion des médicaments non essentiels. La distribution, en revanche, est assurée par des grossistes et des pharmaciens privés. Sur un autre registre, l’absence d’organisme qui alimente les différents intervenants en statistiques fiables rend encore le développement du secteur de plus en plus difficile. Ce dernier demeure à plus de 80% du fait des importations. En dépit des textes de loi en vigueur favorisant et encourageant l’investissement productif, les quantités de produits pharmaceutiques venus d’outre-mer sont très importantes. L’évolution de cette activité a pris une courbe ascendante ces trois dernières années. La facture reste toujours très lourde. Elle a atteint les 482 millions de dollars US l’année dernière, selon certaines statistiques. D’autres sources, douanières celles-ci, indiquent une facture de quelque 741 millions de dollars US.
Une chose est certaine, la facture a pris une courbe ascendante ces trois dernières années. Pis, une bonne partie de ces produits importés ne représente pas des médicaments essentiels destinés à des maladies chroniques et vient en outre concurrencer malheureusement ceux fabriqués localement.
Les quelques producteurs exerçant en Algérie souffrent ainsi d’une concurrence déloyale. Par ailleurs, le comité mixte a décidé de programmer une réunion dans le but d’étudier les voies et moyens à même de promouvoir les produits pharmaceutiques des deux pays sur leurs marchés en ciblant les parts détenues par les laboratoires étrangers.
La création d’une zone de libre échange bilatérale constitue l’une des solutions les plus adéquates proposées à ce sujet.
B. K.
Réalisation en matière d'infrastructures
Le bilan officiel
Le secteur des travaux publics a réalisé de bonnes performances en matière de réalisations de projets durant la période 1999-2003, relève-t-on dans un récent bilan du ministère en charge de ce secteur.
Au cours de cette période de cinq ans, quelque 7 309 km de routes ont été construites, modernisées ou réhabilitées, 11 583 km ont été entretenus tandis que des projets de réalisation de 4 710 km de routes ont été entamées.
L'amélioration de la cadence de réalisation des autoroutes a permis la livraison de 66 km dont les tronçons de Chiffa (16 km) et Aïn Smara (06 km) réalisés en 2002 et ceux de Constantine (11 km), Chiffa-El Affroun (13 km) et Bouira (20 km) réalisés en 2003. En outre, cinq projets de réalisation d'autoroutes totalisant 112 km ont été lancés au cours des cinq dernières années et sont en cours de réalisation. Il s'agit des tronçons d'El Affroun-Hoceinia (25 km), Baba Ali-Boufarik (10 km), Bouira-El Adjiba (26 km), Bordj Bou-Arréridj-Zennouna (18 km) et Lakhdaria-Bouira rn5 (33 km). Dans un bilan comparatif des réalisations de la période 1999-2003 par rapport à l'ensemble des réalisations du secteur depuis l'indépendance, le ministère fait état de 607 054 logements réalisés durant les cinq dernières années, soit 10,66 % du parc actuel estimé à  5 689 906 logements.


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