L’infirmerie kabyle fait le plein

Plusieurs joueurs blessés lors du derby NAHD-JSK

La JSK a certainement eu le grand mérite de préserver son fauteuil de leader en ramenant un précieux point de son déplacement périlleux à Hussein-Dey malgré les aléas d’une semaine mouvementée et la cascade de joueurs de gros calibre absents tels que Gaouaoui, Driouèche et Zafour en défense, mais une telle performance aura laissé bien des séquelles au sein de la formation kabyle.
Et pour cause, les deux hommes précieux du milieu de terrain Lounès Bendahmane, qui revenait très fort après une longue blessure, tout comme le libérien Roberts Sessay, qui s’est imposé comme titulaire depuis son arrivée du Cameroun, se sont blessés à la cheville alors que l’autre revenant, Rachid Benayen, souffre de profondes égratignures à la cuisse, en raison du tartan affreusement détérioré du stade Zioui d’Hussein-Dey.
“Sincèrement, on n’a pas idée à domicilier un match aussi important dans un stade aussi exigu et surtout sur un tartan aussi usé et, à la limite, très dangereux pour les joueurs�, nous disait, hier matin, le coach Azzedine A�t Djoudi qui avait donné deux jours de repos à ses joueurs pour reprendre le cours de l’entraînement, dès ce matin à dix heures.
“Non seulement, on ne peut produire du beau jeu sur une surface pareille, mais elle présente beaucoup de danger pour la santé des joueurs. Pour preuve, on s’en est sorti avec toutes ces blessures qu’il va falloir soigner en cours de semaine pour tenter de récupérer tous nos joueurs afin d’affronter ce vendredi le CA Batna�, ajoutera Aït Djoudi, qui ne manquera pas de réaffirmer sa grande satisfaction d’avoir fait confiance au jeune gardien Nabil Mazari, auteur de deux belles prestations consécutives face au MCO et au NAHD, après les blessures de Gaouaoui et Faradji. “En plus des qualités appréciables qu’on lui connaissait déjà , Mazari a fait preuve d’un courage admirable. Je pense qu’il a réussi à vaincre son trac et à prendre désormais confiance, ce qui est un atout non négligeable pour un gardien de but�, dira encore Aït Djoudi.
M. H.