Animant une conférence de presse en marge d'une rencontre nationale dédiée à la femme, Amar Ghoul, président du Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), et ministre des Transports, a réfuté l'idée selon laquelle les membres du gouvernement Sellal seraient en campagne électorale anticipée pour le compte d'Abdelaziz Bouteflika. Emboîtant, ainsi, le pas à Abdelmalek Sellal, qui avait déjà réagi sur le sujet, Amar Ghoul a souligné, à ce propos, que contrairement à ce qui se dit concernant les enveloppes budgétaires allouées aux wilayas, cet argent "n'est pas imaginaire" et que l'objectif du gouvernement "est de répondre aux attentes des citoyens". Amar Ghoul répondait, en fait, à une "accusation" portée contre le gouvernement, dont les détracteurs estimaient que les budgets complémentaires alloués aux wilayas n'ont pas une existence réelle, mais répondent à une campagne médiatique d'avant-élection. À propos des échéances politiques à venir, le président du TAJ a réitéré la position de son parti. Il a rappelé que "Bouteflika est candidat du TAJ, s'il se décide à se présenter", et dans le cas contraire, "les instances du parti se pencheront sur la question". Il a, en outre, estimé que lors de la prochaine présidentielle, "le TAJ jouera les premiers rôles". Comment Amar Ghoul compte-t-il insuffler une telle dynamique à une formation nouvellement créée ? Le conférencier pense que l'objectif "est de faire de cette élection une fête de l'Algérie" et que les activités du parti "sont une manière de créer une dynamique dans la perspective de ce qui attend l'Algérie". Il a appelé, à l'occasion, à la sauvegarde des acquis de stabilité et de développement, qui seraient, selon ses dires, "le gage" pour éviter au pays "un retour aux années de terreur". Interrogé sur la position de son parti concernant la révision constitutionnelle, Amar Ghoul a précisé que "l'agenda n'est pas important", mais c'est "la révision en profondeur" qui intéresserait le TAJ. Il a ajouté, dans ce contexte, que son parti prône "une meilleure séparation des pouvoirs", avec, en prime, "le renforcement de leur complémentarité". À propos de la condition de la femme, à laquelle la rencontre d'hier a été dédiée, Amar Ghoul a estimé que le code de la famille "est un acquis pour les femmes", mais, a-t-il ajouté, "les lois doivent être en phase avec la société". Il a expliqué que grâce à Bouteflika, les femmes ont eu "plusieurs cadeaux", mais il reste, tout de même, leur application sur le terrain. M. M Nom Adresse email