Le stand Algérie sans le SPL

24e Salon international du livre de Paris

Le divorce est désormais consommé entre les deux syndicats nationaux du livre, à savoir le SPL (Syndicat professionnel du livre, présidé par Radia Abed) et le Snel (Syndicat national des éditeurs du livre, présidé par Smaïn Ameziane).
Motif de la discorde : la représentation de l’édition algérienne au 24e Salon international du livre de Paris.
Dans son communiqué parvenu hier à notre rédaction, le SPL refuse de cautionner la représentation de l’édition algérienne et de mettre en péril l’image de marque du pays.
“En dépit de la proposition des organisateurs, qui ont financé la participation des éditeurs algériens à ce salon et de l’accord donné par le SPL afin de gérer conjointement avec le Snel le stand Algérie cette année (19-24 mars), le Snel a refusé toute coordination en vue de la préparation de la participation algérienne dans les meilleures conditions possibles�, précise le syndicat de Mme Abed. C’est l’avenir de toute la confrérie des éditeurs qui est remis en cause selon le communiqué et c’est au Snel de porter “l’entière responsabilité des conséquences de ces agissements irresponsables et des préjudices qu’ils causent et causeront à l’avenir de la corporation des éditeurs algériens�.
À rappeler que les torchons brûlent entre les deux syndicats depuis le 8e salon international du livre d’Alger, tenu du 18 au 28 septembre 2003, et où le SPL avait remplacé le Snel au sein du comité d’organisation.
L’absence de certaines maisons d’édition algérienne au 8e salon du livre d’Alger n’est pas passée inaperçue et sera certainement remarquée à la grand-messe de Paris, qui représente une grande opportunité pour la jeune édition nationale.
W. L.