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Il est réclamé par beaucoup de partis pour dépasser la crise
Le consensus est-il possible ?
Publié dans Liberté le 10 - 03 - 2014

Et si finalement le maintien du statu quo, cette "dérive" bonapartiste et cette transition chaotique qui tient à la fois de l'ère Brejnev finissante, côté institution militaire, et aux derniers mois du règne du roi Fahd en Arabie saoudite, côté Présidence, pour reprendre cette belle formule du journaliste, Nicolas Beau, pouvait constituer un début de prise de conscience chez l'opposition algérienne pour transcender ses divergences et construire l'alternative au régime en place que certains n'hésitent pas à comparer au régime nord-coréen ? C'est en tout cas la conclusion à laquelle semblent parvenir l'essentiel des acteurs politiques catalogués de l'opposition.
Qu'ils soient du camp démocratique, du courant islamiste ou nationaliste, nombre de responsables politiques paraissent avoir désormais acquis la conviction de la nécessité de la construction d'un consensus national pour aller à une transition démocratique pacifique. Et rien de plus emblématique de ce souci d'unir les forces pour dépasser la crise et jeter les fondements de la deuxième République que ce rapprochement, jadis inconcevable, entre le RCD et les partis islamistes, à l'image du MSP ou d'Ennahda.
C'est que la situation actuelle, porteuse de périls, ne tolère plus les petits "calculs d'épicier", encore moins le secret des petits arrangements. Invité du Forum de Liberté, l'ancien président du RCD, Saïd Sadi, a appelé au rassemblement des forces de la nation pour l'ouverture d'un débat politique et l'amorce d'une "dynamique" à même de "garantir une transition politique". "Je ne vois aucun parti politique capable d'amorcer seul un mouvement de dynamique politique. Tous ceux qui adhèrent au dialogue peuvent participer même ceux qui sont au pouvoir, à condition que ces derniers ne se placent pas en tuteurs ou en arbitres afin d'arriver à un consensus", a plaidé Saïd Sadi. "Il faut faire l'effort d'accepter tout le monde en tant que partie politique et non pas en tant que partie dominante ou privilégiée", a-t-il dit, recommandant à "tout le monde" de s'exprimer. Cette idée "d'un congrès national", lancée déjà en février 2011 par le défunt Abdelhamid Mehri dans une lettre ouverte au président Bouteflika, mais restée sans écho, est à quelques nuances près la même réclamée aujourd'hui aussi par le FFS. "Dans l'ordre historique et dans l'ordre stratégique, dans l'étape actuelle, la reconstruction d'un consensus national autour d'un programme et d'un calendrier de transition est notre objectif majeur. Nous avons la conviction inébranlable que nous ne le reconstruirons pas seuls ; la porte demeure ouverte à tous ceux qui y viendront, par-delà leur position du moment. Nous avons la conviction inébranlable que ce consensus est inéluctable", déclarait ce week-end le premier secrétaire du FFS.
Même les islamistes ne sont pas en reste. Si certains, faute d'un "candidat consensuel", comme le MSP ou Ennahda, ont opté pour le boycott, d'autres, à l'image du FC, d'El-Islah et du FAN ont décidé de "soutenir Benflis", qu'ils jugent comme un candidat "consensuel".
Mais l'objectif de s'entendre sur un "smig politique" pour sortir le pays de l'ornière demeure le point commun des diverses tendances, du moins dans le discours. Il reste désormais donc à définir les modalités et les mécanismes pour mettre en place ce cadre de dialogue. Mais ces parties sauront-elles dépasser leurs divergences ? Ne risque-t-on pas de voir ressurgir les vieux démons de la guerre de leadership ? Le pouvoir tout comme l'armée, que tous acceptent, comme le rappelle Mouloud Hamrouche, comme des acteurs pour la sortie de crise, sont-ils disposés à jouer le jeu ? S'il s'avère comme une urgence au regard de la situation critique dans laquelle s'est empêtré le pays, le consensus national s'annonce ardu, voire un immense défi. Mais le rêve est permis. À côté de chez nous, la Tunisie l'a fait. Pourquoi pas nous ?
K K
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