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Il refuse de participer et de boycotter
Le "ni-ni" du FFS
Publié dans Liberté le 08 - 03 - 2014

Devant les périls qui pèsent sur le pays, le FFS soutient que l'urgence est de reconstruire un consensus national pour aller à une transition démocratique.
La décision a dû être, sans doute, laborieuse à se dessiner : à contre-courant de nombre d'acteurs politiques et de partis, le Front des forces socialistes (FFS) a finalement opté, à propos du scrutin présidentiel du 17 avril prochain, pour une décision qui ne manquera certainement pas de dérouter les observateurs : ni participation ni soutien à un quelconque candidat, ni boycott. "Ce scrutin n'est décisif que pour le système. Dans ces conditions, pour le FFS, participer est inconcevable. L'option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas, à elle seule, une alternative", a affirmé hier Ahmed Bettatache, porte-parole du présidium, lors d'un point de presse organisé au siège du parti à Alger.
Comme Mouloud Hamrouche, le FFS suggère que le pays traverse une situation difficile qui va irrémédiablement profiler son devenir, indépendamment de l'élection présidentielle, de la candidature ou non du président sortant Abdelaziz Bouteflika.
Il ne donne donc ni de consignes particulières à ses militants, encore moins au peuple algérien, même si le boycott, suggère-t-il en filigrane, constitue un élément de l'alternative, mais sans l'adopter au demeurant. "Le consensus national et la démocratie ne seront pas au rendez-vous au lendemain de l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Le 18 avril prochain ne sera pas un moment de cohésion sociale ; malheureusement le fossé entre les institutions et les citoyens ne fera que se creuser davantage et l'Etat se délite chaque jour un peu plus", soutient le FFS dans la résolution de politique générale adoptée à l'issue du conseil national qui s'est tenu au siège du parti à Alger et lue par Bettatache.
Aux yeux du FFS, les élections ne constituent qu'une formalité pour le système pour imposer ses options d'autant qu'il jouit du soutien des capitales occidentales. "Nous ne pouvons que regretter le maintien d'un système où les décideurs dans différentes sphères de décision continuent de tout se permettre après que les grandes puissances mues par leurs seuls intérêts stratégique et économique lui eurent déjà tout permis. Nous sommes toujours dans une république des décideurs où les élections ne sont qu'une formalité pour imposer leurs options", affirme Bettatache. Il ne dissimule pas, d'ailleurs, ses appréhensions pour l'après-élection, en raison des multiples défis qui se posent au pays. "Le jour d'après, les périls et les défis seront toujours immenses. Le prochain scrutin ne permettra certainement pas de conjurer les risques de vide politique, d'instabilité institutionnelle, de radicalisations possibles et n'effacera pas les pressions économiques, diplomatiques voire sécuritaires qui s'accentuent sur notre pays. Comme ne sera pas effacé le risque de scénarios catastrophiques comme vécus par nombre de pays dans notre aire régionale".
Cap sur un consensus pour une transition
Devant ces périls et face à cette situation, le FFS soutient que l'urgence actuellement est de reconstruire un consensus national pour aller à une transition. "Dans l'ordre historique et dans l'ordre stratégique, dans l'étape actuelle, la reconstruction d'un consensus national, autour d'un programme et d'un calendrier de transition, est notre objectif majeur", déclare le FFS.
S'il demeure convaincu que ce consensus est "inéluctable", il considère qu'il doit se faire avec tout le monde, au-delà des positions des uns et des autres. "Nous avons la conviction inébranlable que nous ne le reconstruirons pas seuls ; la porte demeure ouverte à tous ceux qui y viendront, par-delà leur position du moment".
Quitte à prendre le temps nécessaire pour mener à bon port ce projet. "La préservation des intérêts de notre pays nous impose la nécessité de prendre le temps qu'il faut pour réunir les conditions de ce consensus. Comme nous devons garder à l'esprit les nécessités économiques et géostratégiques du pays qui nous contraignent à éviter l'effondrement de l'Etat et le vide politique." Histoire d'anticiper sur les interprétations qui pourraient être faites de sa position, comme, par exemple, ne pas gêner la candidature de
Bouteflika ou encore de spéculer sur quelque deal secret, le FFS soutient qu'il "ne compte toujours pas sauver le système au nom du patriotisme, mais il n'oublie pas le patriotisme au nom de la démocratie". "Il faut faire preuve de cohérence dans ses choix, dans sa ligne et dans ses positions politiques. Notre position actuelle est de s'inscrire dans la cohérence des résolutions votées et adoptées par le 5e congrès du parti, et de son mot d'ordre de reconstruction d'un consensus national pour aller vers une transition démocratique et pacifique", conclut la résolution.
K. K
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