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Il fait l'objet de critiques répétées de la direction de campagne de Bouteflika
Benflis fait-il peur ?
Publié dans Liberté le 12 - 04 - 2014

Ali Benflis capitalise les faux pas et les échecs à répétition des promoteurs du 4e mandat pour prendre de l'ascension. Par sa gestion judicieuse de la campagne électorale, il a mis en évidence les faiblesses du camp de son principal rival et a fait oublier ses propres casseroles.
À quelques jours de la date du scrutin, Ali Benflis engrange de plus en plus de chance de gagner la bataille des urnes, à telle enseigne qu'il commence sérieusement à inquiéter les partisans du 4e mandat. Son passage sur le plateau de l'ENTV est parfaitement illustratif d'un début de panique dans le camp de Bouteflika.
Sans aucune éthique, le panel de journalistes s'est érigé en inquisiteur contre l'invité de la télévision publique mais en faveur du Président sortant. La palme revient à la représentante du journal Ennahar, qui lâche une énormité : "M. Benflis, en cas de votre victoire, accepteriez-vous la défaite ou œuvriez-vous à créer la zizanie (takhlat) ?" Vingt minutes plus tard, elle récidive en brandissant une photo de Hafnaoui Ghoul (un journaliste opposant) avec un activiste malien et une avec le candidat afin de suggérer que ce dernier a des accointances avec le terrorisme. Un confrère de l'APS pose une question tendancieuse pour inspirer l'idée que Benflis planifie le retour du FIS dissous sous couvert d'une amnistie générale. On lui rappelle aussi sa participation au pouvoir au début des années 1990 puis aux côtés de Bouteflika. Contre toute attente, Ali Benflis réussit à retourner la situation à son avantage et à se débarrasser de quelques boulets de son passé politique. Il utilise, à bon escient, un média public pour lever les équivoques sur sa velléité à réhabiliter des dirigeants du FIS dissous.
Une interprétation confortée par un soutien supposé d'Ali Benhadj à sa candidature et une sortie médiatique d'Abassi Madani. Benflis précise qu'il ne propose que d'engager un débat général sur la réconciliation nationale. Louisa Hanoune, dont l'opinion publique ne sait plus si elle fait campagne pour sa candidature ou pour celle du Président sortant, a ciblé, aussi, par des attaques frontales l'ancien chef de gouvernement. Elle l'a accusé "de vouloir reproduire le scénario ukrainien en Algérie, dans le cas où il ne gagnerait pas l'élection".
À vrai dire, Ali Benflis, qui a entamé la course pour la fonction présidentielle plutôt timidement, prend de la hauteur au fur et à mesure que la campagne électorale approche de son terme. Il capitalise judicieusement chaque faux pas et chaque échec — et ils sont nombreux — des promoteurs du 4e mandat. Là où le directeur de campagne du Président sortant, Abdelmalek Sellal, ou ses alliés (Ouyahia, Belkhadem, Saâdani, Ghoul, Benyounès, Bensalah, Tou, Abdelmalek Boudiaf...) sont chassés de la pire manière par une population opposée au statu quo, Benflis est accueilli avec les honneurs (Batna, Ghardaïa, Béjaïa...). Les partisans d'une 4e mandature s'appuient sur ce que Bouteflika a fait pendant les quinze années passées à la tête du pays. Ils défendent tant bien que mal un bilan controversé. Benflis parle de ce qu'il écrira sur une page blanche de l'histoire future du pays, s'il gagne l'élection.
Au-delà, Ali Benflis incarne son propre rôle dans la joute électorale, au moment où celui de son principal rival est joué par des figurants, manquant — pour la plupart — de talents oratoires, de charisme et d'argumentation. À ce titre, les cartes supposées gagnantes du clan présidentiel sont contredites, de manière cinglante, par l'épreuve de la campagne électorale. Au lieu de garantir la préservation de la sécurité et de l'ordre public, le 4e mandat augure d'une instabilité annoncée.
L'hostilité grandissante à la reconduction du chef de l'Etat au sommet de la pyramide institutionnelle dément aussi les allégations de Sellal et les autres, qui ont prétendu que les citoyens l'ont incité à rempiler pour une énième mandature.
Quand Ali Benflis adapte son discours au lieu, à l'auditoire et à la circonstance du jour, les représentants du Président-candidat à sa propre succession s'embourbent tantôt dans des promesses imprécises et généralistes tantôt de maladroites tentatives maladroites de démantèlement du front du refus.
Âgé à peine de 69 ans, l'enfant de Batna marque la campagne électorale par une présence dynamique et entreprenante. Il montre l'image d'un potentiel président possédant les capacités physiques et mentales de gérer les affaires de l'Etat par lui-même tandis que l'actuel locataire du palais d'El-Mouradia renvoie le reflet d'un homme malade et diminué qui fragiliserait davantage, s'il restait au pouvoir, l'institution et le pays.
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