Sous le regard hagard de ses responsables qui ont profité de l'anonymat de la tribune officielle du stade Omar-Hammadi pour déserter le bout du tunnel d'où ils avaient l'habitude de suivre les semblants de match de leur équipe, le Mouloudia d'Oran a été ridiculisé, samedi après-midi, par une USMA qui ne s'attendait certainement pas à une telle balade de santé. Tournant au ralenti, les Rouge et Blanc d'El-Hamri ont ainsi été piétinés par des Algérois qui ne refusèrent aucunement les largesses à répétition d'une défense oranaise à la rue. Mais autant cette prestation indigne d'une équipe de l'élite a grandement irrité et indigné les supporters mouloudéens, autant elle n'a, en revanche, surpris personne tant l'écrasante majorité des Oranais savait pertinemment que l'équipe alignée par Omar Belatoui, avant-hier, était l'une des plus faibles de l'histoire du MCO. Un Belatoui qui demeure, quand même, grandement responsable de cette humiliation en terre usmiste ne serait-ce par son obstination à titulariser sur le flanc gauche de la défense un Nessakh qui lui manque continuellement de respect en n'assistant presque jamais à ses séances d'entraînement.Un Chamseddine Nessakh multirécidiviste donc, mais qui continue d'être aligné par Belatoui auquel il a bien rendu la pareille en se montrant impliqué par son manque de professionnalisme dans 4 des 5 buts usmistes, lui, qui a été baladé par son cadet Zineddine Ferhat. Outre les choix contestables de l'entraîneur mouloudéen qui n'a finalement jamais appliqué cette discipline dont il se targue dans les coulisses et dont la touche demeure inexistante sur le jeu indigeste développé par l'équipe, le niveau médiocre de la majorité des éléments alignés l'a, également, plombé et constitué l'une des raisons les plus évidentes de cette raclée historique. Car, exception faite du capitaine Seddik Berradja, présent et auteur d'un doublé en dépit de la perte le jour même de son oncle paternel, et du gardien Belarbi qui aura, par ses nombreuses parades, évité à son équipe que le score déjà très lourd ne prenne des allures de déculottée, le reste des éléments alignés par Omar Belatoui ne semblaient, à aucun moment de la rencontre, mériter de porter ce maillot dont les regrettés Hadefi et Fréha, tout comme les inoubliables Belkedrouci, Belloumi, Cherif El-Ouazzani et Tasfaout ont fait la légende. Habitués à se cacher pour éviter la grogne du public mouloudéen, les Djebbari, Abdelilah et autre Haddou ne pourront cependant pas le faire éternellement. D'autant plus que les deux prochaines rencontres à domicile face à la JSM Béjaïa et au CRB Aïn Fakroun seront décisives pour le maintien du club parmi l'élite. Des rencontres où ils ne pourront manquer, de leur cachette préférée juste à l'entrée du tunnel menant aux vestiaires, les banderoles hostiles à leur catastrophique politique qui a mené le club où il est actuellement, à leur comportement et à leur projet de rester encore à se servir du MCO au lieu de le servir, que des ultras d'El-Hamri ont commencé à préparer depuis hier... R. B Nom Adresse email