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Importations, salaires, projets et finances à rallonge...
Loi de finances 2015 : la tendance dépensière se poursuit
Publié dans Liberté le 21 - 08 - 2014

Par bien des aspects, la loi de finances pour 2015 ne serait pas différente des précédentes. Normal ! Les paramètres de rigueur n'étant pas sériés et pris en compte, la poussée dépensière se poursuivra.
L'Etat va ainsi puisers dans ses caisses et dégager de l'argent pour financer une série de décisions contenues dans l'avant-projet de loi de finances 2015 : importations de biens et de services, valorisation salariale, induite par le réaménagement du 87 bis, projets inscrits dans le quinquennat 2015-2019, et parachèvement de programmes... des dépenses colossales ! Et cela fait que le déficit budgétaire observé ces dernières années se creuse davantage.
Deux indices parmi d'autres : le budget de l'Etat pour 2015, ce sont 8 858,1 milliard de dinars en dépenses et 4 684,6 milliards de dinars en recettes. Le solde budgétaire est négatif : -4 173,4 milliards de dinars représentant -22,0% du PIB. L'Etat s'est-il embourbé dans une spirale dépensière ? A-t-il les moyens de ses ambitions de dépenses ? Le Fonds de régulation des recettes (FRR), un organisme alimenté par la fiscalité pétrolière non budgétisée, l'Etat peut s'en servir pour combler le déficit budgétaire et financer les importations en cas de disette en matière de liquidité. Le fonds a enregistré une plus-value supérieure à 2 062 milliards de dinars (quelque 27 milliards de dollars) en 2013.
Sur une fiscalité pétrolière de 3 678,13 milliards de dinars recouvrée en 2013 (48,4 milliards de dollars sur la base d'un taux de changes de 76 DA/dollar), 2 062,23 milliards de dinars ont été versés au FRR et 1 615,9 milliards de dinars au budget de l'Etat. Mais, jusqu'à quand l'Etat continuera-t-il à puiser ? Et, si les marchés pétroliers dégringolaient ? Actuellement, les cours du brut commencent à baisser, dans un marché relativement bien approvisionné, et ce n'est pas l'Opep qui pourrait enrayer les courbes descendantes, si jamais les cours chutaient dangereusement, surtout que le contexte économique international est changeant, avec une économie mondiale en crise. Hormis les Etats-Unis et certains pays européens, l'économie mondiale n'arrive toujours pas à se reprendre. Les incertitudes qui pèsent aujourd'hui sur l'économie à l'échelle internationale ne seront pas sans conséquence sur un pays comme l'Algérie, dont les revenus pétroliers gravitent autour de soixante milliards de dollars et les importations s'emballent (65 milliards de dollars prévus dans l'avant-projet de loi de finances 2015). L'équilibre est rompu. Les chiffres sont têtus, et le calcul arithmétique, fût-il circonspect, figurant dans le document de l'avant-projet de loi n'y changera rien.
Abderrahmane Mebtoul, expert international en management stratégique, préconise, pour faire face à cette situation, que le budget des lois de finances soit établi selon le cours moyen du marché des hydrocarbures quitte, si excédent il y a, à le verser dans une caisse pour les générations futures, et que la politique économique nationale soit faite de sorte que les dépenses soient rationnelles et les salaires fixés en fonction de la productivité. De même, il propose de tenir compte de la maturité et de la faisabilité des projets avant leur lancement pour éviter les surcoûts exorbitants dont certains l'ont été de plus de 20-30%. Car, ajoute-t-il, la situation actuelle qui risque de se dégrader dans les années à venir du fait des nouvelles mutations énergétiques mondiales et notamment en Méditerranée, montre la "vulnérabilité" de l'économie algérienne.
Environ 97/98% des recettes provenant des hydrocarbures, (700 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000-2013, selon la Banque mondiale), avec 70% des besoins des ménages importés (70% du pouvoir d'achat des Algériens étant corrélés à la rente des hydrocarbures) et des entreprises publiques et privées présentant un taux d'intégration ne dépassant pas les 15% — 500 milliards d'importation en devises entre 2000-2013 — toujours selon la Banque mondiale.
Y. S.
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