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Malgré la prorogation des délais d'inscription
Manque d'intérêt des Tunisiens pour les prochaines législatives
Publié dans Liberté le 01 - 09 - 2014

15 652 candidats pour 217 sièges au futur Parlement se sont présentés aux élections législatives du mois d'octobre prochain en Tunisie, a annoncé, samedi, au cours d'une conférence de presse, le président de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), M. Chafik Sarsar.
Ces candidats se répartissent sur 1500 listes dans 33 circonscriptions dont six à l'étranger. Le calcul détaillé donne 910 listes pour les partis politiques, 158 listes de coalition et 472 listes d'indépendants. 1392 listes ont été présentées sur le territoire national et 118 à l'étranger. En 2011, le nombre était supérieur puisqu'il avait atteint 1517 listes. A propos de logistique humaine, M. Sarsar a précisé que la mobilisation de pas moins de 60 000 agents est nécessaire pour mener à bien l'opération électorale sur laquelle pèsent des menaces de dangers potentiels tels que le terrorisme, la violence politique et la dégradation du climat social. Dans ce contexte, il a affirmé que certaines parties (qu'il n'a pas nommées) n'ont pas intérêt à ce que les élections réussissent et qu'il soit mis fin à la période de transition. De son côté, le chef du gouvernement, qui présidait la conférence périodique des gouverneurs (walis), a exhorté ces derniers ainsi que tous les ministres à fournir l'assistance nécessaire à l'ISIE, en mettant à sa disposition tous les moyens, même dans les zones les plus reculées du pays, pour qu'elle puisse s'acquitter convenablement de la mission dont elle a la charge.
La conférence de presse s'est tenue au lendemain de la clôture de la semaine du dépôt des candidatures auprès de cette instance. Tous les "grands" partis ont présenté des listes dans toutes les circonscriptions. Leurs listes sont riches en surprises, si l'on excepte Al-Joumhouri, qui a reconduit tous ses députés à l'Assemblée nationale constituante (ANC) sauf le numéro "un" Ahmed Néjib Chebbi, qui est déjà candidat à la présidentielle. Au parti islamiste Ennahdha, on a enregistré l'absence des deux faucons, Habib Ellouze et Sadok Chourou, et la célèbre Sonia Ben Toumia, connue pour ses interventions fort "folkloriques" lors des débats de l'ANC et même lors d'interviews radiophoniques ou télévisées. Globalement, sur les 89 députés que compte actuellement ce parti, 33 seulement ont présenté leurs candidatures au prochain parlement. Son grand rival, Nidaa Tounes, n'a pas jugé nécessaire d'inclure dans ses listes, certaines grandes figures médiatisées et très connues par le grand public. Parmi ces figures, l'on note le secrétaire général Tayeb Baccouche, l'ancien ministre de la Justice Lazhar Chebbi ou encore les cofondateurs Mohsen Marzouk et Ridha Belhaj qu'on considérait comme partants d'office pour un siège au parlement. En définitive, la moitié des fondateurs de ce parti ne figurent pas sur les listes du parti aux élections.
Toutes les listes seront examinées attentivement par l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) avant validation pour les soumettre au jugement des cinq millions d'électeurs le 26 ctobre prochain, jour du scrutin pour les législatives. Ce jour-là, les portes des bureaux de vote s'ouvriront pour accueillir les 5,26 millions d'électeurs potentiels inscrits par l'ISIE. Au soir du 26 août, les inscriptions ont été closes définitivement, après une prorogation de trois semaines concédée par l'ISIE pour répondre à la demande de nombreux partis politiques démocrates. Seul le parti islamiste avait exprimé un avis contraire. En effet, avec la faible affluence des citoyens, dont quatre millions n'avaient pas été inscrits, les partis "démocrates ont craint le pire avec une éventuelle répétition des élections de 2011 qui avaient vu le parti islamiste rafler la mise. Toutefois, l'ISIE n'a pu récolter, finalement, qu'un million d'inscrits sur les quatre millions attendus et, surtout, souhaités.
Pourquoi ce manque d'intérêt de la part des citoyens à un scrutin qui engage l'avenir du pays ? Lasse et désabusée, la population, contrairement à l'enthousiasme affiché après la fuite de Ben Ali, tourne, depuis quelque temps, le dos à la politique prise en "otage" par des partis qui ne semblent pas répondre à ses attentes. Le pays regorge de partis politiques, voire de micro-partis qui empoisonnent la scène plus qu'ils ne l'enrichissent. Quant aux grands (Ennahdha et Nidaa Tounes), ils ont prouvé à cette population leur incapacité à gérer la chose publique, s'occupant plutôt des disputes internes entre membres désireux, tous, de se porter candidats aux élections. Voilà qui explique en partie cette aversion envers tout ce qui a trait à la politique. A cela s'ajoute l'ambiance générale dans le pays marquée par l'insécurité, une situation sociale de plus en plus précaire et une baisse du pouvoir d'achat qui inquiète les familles.
M. K.
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