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Ghardaïa
Les maquignons imposent leur diktat
Publié dans Liberté le 27 - 09 - 2014

Les maquignons et les autres revendeurs exigent des prix de 35 000 à 45 000 DA pour une brebis, et de 50 000 jusqu'à 80 000 DA pour un bélier.
À quelques jours de l'Aïd El-Adha, une ambiance particulière anime en ce moment la périphérie de la ville de Ghardaïa. Les citoyens affluent vers des garages loués pour acheter des moutons. Cette ambiance confère à Ghardaïa un attrait unique, en dépit des prix affichés pour cette année.
"De 35 000 à 45 000 DA pour une brebis, et de 50 000 jusqu'à 80 000 DA pour un bélier."
Les écuries habituelles spécialisées dans la vente des moutons sont prises par les premiers acheteurs. C'est l'occasion pour plusieurs "éleveurs" et maquignons de proposer des offres afin d'attirer davantage de clients. Un père de famille nous prend à témoin : "Les moutons de cette année sont plus chers et dépassent largement les bourses des familles nombreuses." De son côté, Si Brahim, père de six enfants, abondera dans le même sens : "Cette année, je fais abstraction du mouton et j'opterai pour le poulet. Toutefois si le revendeur accepte de fractionner le prix, je me permettrai d'acheter une petite brebis pour faire plaisir à mes enfants."
Et d'ajouter : "Avant d'avoir des enfants, j'avais pour habitude d'acheter deux moutons à la fois sans demander le prix, mais ces dernières années, je me suis rabattu sur les moutons les moins chers ou pour la volaille." Pour d'autres citoyens, malgré les prix affichés jusque-là, certaines familles ne peuvent guère se priver, quoi qu'il en soit, d'acheter le mouton de l'Aïd à leurs enfants. "Dépenser pour l'achat d'un mouton est une tradition, les enfants attendent cette fête avec impatience", nous confie une mère de famille.
Cependant, certains ménages optent pour le crédit pour ne pas en priver leurs enfants. Si certaines familles règlent leurs problèmes grâce au crédit, d'autres n'arrivent pas à s'en sortir en accumulant les dépenses du mois de Ramadhan, de l'Aïd El-Fitr, des vacances et de la rentrée scolaire. Malheureusement, certains revendeurs profitent de l'aubaine pour imposer leurs prix. Il faut dire que de plus en plus de familles s'endettent et font des sacrifices énormes. "Il faut savoir que l'achat d'un mouton à l'occasion de l'Aïd El-Kébir est une tradition solidement ancrée dans les habitudes du monde musulman.
Elle se perpétue même à l'heure actuelle", affirme un imam et sociologue à Ghardaïa.
Dans ce genre de fête, les familles à ressources financières limitées se retrouvent dans une situation on ne peut plus délicate. Les parents se sentent, par conséquent, malheureux, alors qu'à l'origine, l'Aïd El-Adha est une occasion de bonheur, même pour les plus pauvres.


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