“Un processus favorable au président sortant�

Le MDS rend publique une déclaration

Le parti d’El Hachemi Cherif rappelle au Chef de l’État ses “responsabilités devant le peuple�
Le mouvement démocratique et social (MDS), dans une déclaration rendue publique, hier, a mis en garde contre les tentations de réhabilitation de L’ex-parti islamiste FIS, en considérant que “ces tentations risquent d’attiser la surenchère islamiste et d’entretenir dangereusement la crise. L’expérience nationale et internationale a largement montré que les intégristes sont les ennemis fondamentaux de la paix.�
Par ailleurs, il rappelle qu’il avait proclamé sa certitude par rapport à l’élection présidentielle que “les algériens, qu’ils boycottent, s’abstiennent ou participent, voudront affirmer, dans leur majorité, leur aspiration forte au changement dans la voie de la démocratie de la liberté et du progrès�. Le MDS considère que l’élection est le fruit d’un processus biaisé de bout en bout forcé à être favorable au président-candidat qui “cueille les fruits mûres, mais autant amers de la déliquescence de l’état, de la régression généralisée organisée de la nation et de la société laminées par plus de 10 ans de génocide systématique pratiqué par le terrorisme islamiste, d’échecs douloureux du système rentier bureaucratique et du laminage d’une classe politique dont l’obsolescence est entamée depuis des années au profit de l’hégémonisme des forces qui dominent l’État rentier�. On relève dans ce document que l’élection de Bouteflika est plus une orientation de la population vers l’état que vers la personne qu’il l’incarne : “Bouteflika a bénéficié de sa posture de président en titre imposée par le noyau dur du pouvoir en 1999 avec voiles gonflées par le succès de la lutte antiterroriste, le maintien appréciable du prix du baril de pétrole et des avancées de la mondialisation ultra-libérale�, peut-on lire sur la déclaration. Le parti d’El Hachemi Cherif rappelle au président élu qu’il est le seul responsable et comptable devant le peuple de la conduite des affaires du pays. “Il a le choix entre une démarche de céder aux tentations hégémoniques, monarchiques et fascisantes et une démarche qui consiste à s’élever au niveau des exigences incontournables du progrès universel pour les quelles l’Algérie a besoin d’une audacieuse et profonde transformation démocratique progressiste�, suggère le MDS.
Synthèse M. B.