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“Tamazight officielle, sans referendum !�
La Kabylie célèbre le 24e anniversaire du printemps Berbère
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2004


Printemps Berbère
Le long cheminement
Vingt ans de combat n’ont pas suffi pour imposer la dimension naturelle de la culture amazigh, et le chemin reste long jusqu’à la démocratisation réelle du pays.
C’est la grève générale du 16 avril 1980, massivement suivie par la population de Kabylie, qui a donné de la consistance au mouvement de protestation initié par une jeune élite d’après-guerre.
Et pour cause, l’attaque, la veille du 20 avril, des foyers de revendication, notamment l’université de Tizi Ouzou, l’hôpital Nedir-Mohamed et l’ex-Sonelec, par les brigades antiémeutes fortement mobilisées à l’occasion, avait mis le feu aux poudres.
Les affrontements entre citoyens et forces de l’ordre éclatent un peu partout dans la région. À Larbaâ Nath Irathen, Azzazga et Tizi Ouzou, ce sont de véritables batailles rangées entre les émeutiers et les éléments de CNS.
Dans les villages, les citoyens se mobilisent et la solidarité ne tarde pas à s’organiser, surtout après l’arrestation des principaux animateurs. Saïd Sadi, Mouloud Lounaouci, Saïd Khellil, Djamel Zenati, Arezki Abbout, entre autres, seront incarcérés à la prison de Berrouaghia. La formidable mobilisation et l’élan de solidarité organisé autour des familles des détenus ont abouti à la libération des 24 animateurs du MCB deux mois plus tard, soit le 26 juin 1980. Les geôles du pouvoir de Chadli n’ont pas pu anéantir la détermination des détenus à continuer le combat pour la reconnaissance de tamazight et les libertés démocratiques. Loin s’en faut. C’est ainsi qu’un premier séminaire du MCB a été tenu à Yakouren en août 1980, où une charte a été élaborée par les séminaristes, essentiellement des militants du MCB. Depuis ce regroupement, le mouvement s’est donné les moyens de communication et de réflexion en éditant la revue Tafsut. L’université de Tizi Ouzou est devenue par la force des choses le foyer de contestation et de revendication identitaire par excellence. Le premier anniversaire du 20 avril, célébré avec faste, a été un élément structurant de la dynamique revendicative du Mouvement culturel berbère. Le 19 mai de la même année, la répression s’abat de nouveau sur tous les segments de la contestation; à Béjaïa et à Alger, les forces de l’ordre procéderont à plusieurs arrestations. Les évènements de Béjaïa redonnent un nouveau souffle à la dynamique de contestation portée à bras-le-corps par le MCB et les citoyens de Kabylie. En 1985, la revendication linguistique est remise sur le tapis : l’arrestation des fondateurs de la Ligue algérienne des droits de l’Homme dont Saïd Sadi n’a fait que relancer la mobilisation citoyenne pour la reconnaissance de tamazight, couplée cette fois-ci à la question des droits de l’Homme. Les détenus de 1985 seront présentés devant la Cour de sûreté de l’État.
À leur sortie de prison, Saïd Sadi et ses camarades appelleront à la tenue des assises du MCB après la révolte d’Octobre 1988. Ce qui a donné naissance au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). D’autres militants convoqueront un deuxième séminaire du MCB qui donnera naissance aux commissions nationales. Le boycott scolaire de 1994/1995 a été l’occasion pour la réunification des rangs du MCB partagé en trois tendances qui ont souscrit un temps à une unité d’action en faveur de la revendication identitaire, dont l’introduction de tamazight dans le système éducatif a été l’un des acquis majeurs du MCB. L’émergence du mouvement des archs, encadré dans la plupart des cas par des anciens animateurs du MCB, a fait avancer la question identitaire puisque tamazight a été constitutionnalisée comme langue nationale.
Depuis l’étincelle de Tafsut Imazighen que de chemin a parcouru la revendication révélée par Mammeri. Il faut dire que le cheminement a été long. Long comme le cours de l’histoire.
YAHIA ARKAT
LA KABYLIE FACE À LA DÉRIVE MAFIEUSE
Réhabiliter les traditions de lutte
Il a fallu atteindre le pire en matière de régression et de dérive mafieuse pour que les repères fondamentaux et les acteurs les plus en vue réagissent.
Du RCD au FFS, de Ferhat Mehenni à Mouloud Lounaouci et Saïd Khellil, de la coordination des Ouacifs à Brahim Tazaghart, tous tirent la sonnette d’alarme en ce double anniversaire des deux Printemps. C’est que les dégâts sont lourds : les infiltrations du pouvoir, notamment depuis le dialogue Ouyahia, sur fond de manipulations de jeunes adolescents livrés à la violence et à la délinquance, parasitent et perturbent l’action politique en Kabylie, pourtant bastion des luttes démocratiques.
En dépit des divergences politiques, la Kabylie n’a jamais enregistré d’actes de violence entre militants ou citoyens animant les courants politiques qui traversaient le Mouvement culturel berbère. Seulement voilà , des tentatives de perversion de la chose politique se font jour ces derniers temps. Ainsi, les services de police interpellent régulièrement les jeunes, agressant divers acteurs et regroupements politiques.
Dans la plupart des cas, ce sont des délinquants, souvent rémunérés, qui sont actionnés dans ce genre de raids. La veille de l’élection présidentielle, des délinquants foncent sur le siège du RCD à Tizi Ouzou, après avoir auparavant saccagé, sous les yeux des policiers imperturbables, le véhicule d’un membre du collectif d’avocats des détenus du mouvement citoyen. “Nous avons reçu l’ordre de les relâcher immédiatement�, a avoué un policier. Des témoins ont vu des assaillants s’engouffrer dans la permanence de Bouteflika. Au même moment, survint l’incendie du kiosque de Fréha, qui a entraîné la mort par asphyxie du jeune Hakim Allouache. L’exploitation politicienne de ce tragique événement ne s’est pas fait attendre : exposition du corps de la victime sur la place de Tizi, accusations contre le RCD. Le FFS avait mis en garde “contre toute forme d’escalade et d’exploitation de ce malheureux événement�.
Les appels à la sagesse et à la raison lancés par les formations politiques, notamment le RCD et le FFS, ainsi que des personnalités indépendantes, ont tous pour souci premier de stopper la dérive et de réhabiliter les traditions de lutte et le débat politique contradictoire dans la région.
C’est à juste titre que le conseil du arch des Ouacifs souligne l’urgence de “faire barrage à l’argent sale qui pourrait mettre la Kabylie — qu’on croyait prémunie — sous l’empire d’opportunistes qui auront le double objectif de normaliser la région politique et d’y substituer d’autres mœurs, socialement et culturellement�. Le MCB, par la voix de Mouloud Lounaouci, affirme dans une déclaration rendue publique, que “des groupements se greffent sur une dynamique populaire exemplaire pour s’adonner (...) au racket de commerçants, à la manipulation d’adolescents fragilisés, à des agressions de citoyens (...) devant des services de sécurité complices d’une dérive mafieuse�.
Brahim Tazaghart, autre animateur du MCB, n’en pense pas moins. “Il s’agit de réactiver le débat pacifique et démocratique dans la société, afin de nous éviter des lendemains incertains. Avec la reprise des débats, l’objectif premier est de soustraire la jeunesse à la violence�, a-t-il fait observer dans les colonnes d’El Watan.
Sur les huit segments qui se disputent l’activisme dans le mouvement des archs, sept d’entre eux admettent que les dérapages discréditent le mouvement et que la population est lasse.
Les conférences données cette semaine aux universités de Béjaïa et de Tizi Ouzou tendent à replacer le débat politique dans les lieux et thèmes originels. Cela nous rappelle que la mémoire combattante est encore vive et qu’il suffit de provoquer les rencontres entre les acteurs qui ont bâti ces merveilleuses traditions de lutte pour que le train démocratique redémarre.
En ce 24e anniversaire du Printemps berbère, la nécessité de réinstaurer un débat libre, critique et prospectif s’impose à tous les enfants de la Kabylie qui ont pour souci son développement et sa stabilité, afin de lui permettre de continuer à jouer le rôle moteur dans le combat démocratique national.
YAHIA ARKAT
TIZI OUZOU CéLèBRE LE PRINTEMPS BERBÈRE
Pour tamazight et pour Allouache
Ils ont été plusieurs milliers, hier, à Tizi Ouzou, à répondre à l’appel de la CADC pour une marche
populaire et une grève générale qui sera, d’ailleurs, largement suivie.
Tamazight langue officielle sans référendum, application de la plate-forme d’El-Kseur et vérité sur l’assassinat du jeune Hakim Allouache. Tels sont les trois mots d’ordre de la marche à laquelle a appelé la coordination des archs de Tizi Ouzou. “Pour une Algérie meilleure, pour une démocratie majeure.� Par cette large banderole noire, barrant la route qui mène vers l’université Mouloud-Mammeri, des éléments du service d’ordre de la CADC annoncent, dès ce matin du 20 avril, la couleur : pour la troisième année consécutive, il sera citoyen, entendre, il portera les “armoiries� du Mouvement citoyen.
Dès les premières lueurs du jour, la ville de Tizi Ouzou comme nombre de localités kabyles que nous avons traversées, était paralysée en réponse à l’appel de grève générale, lancé par les archs. Rendez-vous était pris à hauteur du carrefour du 20 avril, à quelques encablures du campus universitaire qui porte, aujourd’hui, le nom du père du Printemps berbère : Mouloud Mammeri, l’écrivain par qui le scandale était arrivé. Une conférence d’anthropologie kabyle interdite par le pouvoir, et c’est la pagaille. Le Mouvement culturel berbère (MCB) appela alors à une marche populaire et c’est le déclenchement d’une chaîne d’affrontements sans merci entre émeutiers et forces de l’ordre. Signe des temps : l’université Mouloud-Mammeri était plutôt tiède, hier, face à un événement à si forte connotation émotionnelle.
à telle enseigne que des garnements surchauffés prendront violemment à partie les étudiants massés derrière la grille du campus en les traitant de tous les noms. Certains iront même jusqu’à balancer des pierres en direction des bâtiments universitaires, avant de se voir sévèrement rappeler à l’ordre par leurs aînés. “Celui qui a le nif n’a qu’à se joindre à la manif�, lance l’un d’eux, en insistant sur le caractère pacifique du mouvement.
10h45. Alors que la marche ne doit s’ébranler qu’à partir de 11h, les jeunes, en bandana noire ou bien en béret noir à la façon du Che, gravé d’un “z� berbère, commencent déjà à chauffer le bendir. Chebab Mouloud, un délégué de la CADC, s’égosille à calmer les esprits en exhortant tout le monde à respecter le cadre délimité par les organisateurs. Au premier rang, les familles des victimes du Printemps noir. Parmi les figures les plus en vue, Khaled Guermah avec son éternelle calotte rouge, et brandissant un portrait de son fils, Massinissa ; le délégué des Ath-Djennad Rachid Allouache, frère du défunt Hakim Allouache, assassiné deux jours avant l’élection du 8 avril, ainsi que Belaïd Abrika, quoiqu’il se fût retiré à l’arrière de la procession. à un moment donné, des citoyens se précipitent vers une femme en chapeau noir pour la saluer : c’est Malika Matoub. Lounès est là . L’émotion monte d’un cran.
Après une minute de silence à la mémoire des jeunes tombés pour la liberté, la marche s’ébranle. Les manifestants seront répartis sur plusieurs carrés, selon leur coordination. Ils sont quelques milliers (4 000 selon les RG). Très peu de femmes dans le lot. Malgré quelques petits couacs au début, le service d’ordre des archs finit par maîtriser parfaitement la situation, et il n’y aura aucun débordement. Un imposant cordon humain ceinture la marche et à mesure que l’impressionnante marée humaine avance, les rangs se resserrent.
“Kabylie chouhada !�
Aux cris de “Pouvoir assassin�, “Ulac smah ulac�, la procession avance comme un seul homme vers les boyaux de la ville. “Kabylie chouhada�, “Ma thavgham el guirra, ounougadhara� (Si vous voulez la guerre, nous n’avons pas peur) fusent d’une foule en folie. En s’engageant dans l’emblématique quartier des Genêts, poumon de la protesta, les jeunes s’excitent et leurs cris se font plus forts et leurs voix plus hargneuses. Les voici scandant : “Bouteflika-Ouyahia, houkouma irhabia�, “Y en a marre de ce pouvoir !� et autres slogans du répertoire révolutionnaire arch. Des jeunes martèlent : “Abrika président, Bouteflika la prison�, “Larouch danger !�, ou encore : “Assa, azekka, el arch yella yella !� La marée humaine s’engouffre maintenant au long du boulevard Abane-Ramdane. à la queue arrière, des drapeaux en bleu, vert et jaune, avec un “z� berbère rouge brodé au milieu. Ce sont les “autonomistes� comme on les appelle ici, les partisans de Ferhat M’Henni qui veulent prendre le “MAKi�. Sur une banderole du MAK, on peut lire : “Le peuple kabyle en marche.� Mustapha Mazouzi s’énerve : “S’ils veulent rester dans la marche, ils doivent ranger leurs slogans�, crie-t-il. Par ailleurs, certains militants du MCB n’apprécient guère que des manifestants scandent : “Sadi assassin !�. “C’est tout de même un artisan du 20 avril�, s’indigne un citoyen.
Dans les coulisses, des voix discordantes. Leur jugement est plutôt pessimiste. “Le 20 avril, cette année, est moins mobilisateur et nettement moins festif. On sent comme une tension�, fait remarquer un confrère. Un autre avertit : “L’implosion risque de s’étendre aux coordinations. La division pourrait devenir géographique. à terme, les archs pourraient devenir une structure morte, un appareil�, dit-il. Abrika et ses compagnons d’armes récusent bien sûr ces présages de mauvais augure.
Pour le délégué des Genêts, le mouvement citoyen est en bonne santé et il en veut pour preuve le succès de la marche d’hier. “Avant avril 2001, le Printemps berbère était célébré dans la division. Cela fait trois ans que le 20 avril est fêté dans l’unité�, devait-il argumenter lors d’une conférence de presse tenue après la marche. “C’est navrant de le dire, mais le Mouvement est la seule force de protestation qui fait face à un régime totalitaire�, ajoute-t-il. Notons qu’à la fin de la marche qui avait pour point de chute le siège de la wilaya, et alors que les manifestants se dispersaient dans le calme, une poignée de garnements se sont rassemblés aux Genêts et certains se sont mis à lapider les bâtiments du commissariat de police d’en face. Ces incidents se sont vite tassés suite à l’intervention des animateurs de la marche.
L’un d’eux, un homme d’un certain âge, s’approche d’un jeune qui continuait à ramasser des pierres et les balancer sur l’édifice d’en face, et le tance : “Tu ne veux donc pas écouter la voix de la raison mon fils ?�. Celui-ci, 16-17 ans, a eu cette cinglante réponse au bout des lèvres : “Je veux mourir comme mes frères !�.
M. B.
Communiqué du RCD
“Un comportement indigne�
“Des individus qui se nourrissent du sang des martyrs et construisant leur carrière sur des cadavres ont pollué la journée sacrée du 20 avril par des insultes contre le RCD dont nombre de dirigeants et militants ont porté et portent toujours le combat amazigh.
Indigne, ce comportement qui relève de la délinquance et de l’imposture, recevra la réponse qu’il mérite.
Une plainte en diffamation sera déposée à l’encontre de Belaïd Abrika, Rachid Allouache et Mouloud Chebheb.
Il faut préciser que la faible participation à la marche de cette journée est la preuve que la population n’est pas décidée à se laisser aller à cette dérive.�
Le bureau régional de Tizi Ouzou


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