Le Cnapest revient à la charge

Enseignement secondaire

Les professeurs du secondaire ne sont pas satisfaits des garanties données par le ministre de l’éducation nationale, M. Benbouzid.
“Le ministre de l’éducation nationale avait nommé trois commissions d’étude pour prendre en charge nos revendications, mais, jusqu’à aujourd’hui, les commissions n’ont rien donné�, a affirmé, hier, M. Lamdani, membre du bureau d’Alger du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement du secondaire et technique (Cnapest), lors d’une conférence de presse tenue au siège du CNES. Il a ajouté que deux commissions d’étude seulement ont été mises en place.
“La revendication salariale n’a pas été prise en charge par une commission. Il y a seulement deux commissions d’étude, la première s’occupe du statut particulier de l’enseignant du secondaire et la seconde prend en charge le dossier de la retraite�, ajoute-t-il.
Le délégué du bureau d’Alger du Cnapest a soulevé d’autres problèmes relatifs aux ponctions sur salaires qui ont eu lieu lors du mouvement de contestation en décembre dernier. “Le ministre de l’éducation a promis de revoir la décision de ponction sur salaires, mais jusqu’à présent, nos collègues n’ont rien perçu. Certains professeurs n’ont même pas reçu le salaire du mois de décembre�, conclut-il. Celui-ci a déclaré, également, qu’afin de régler des problèmes d’ordre financiers et administratifs, une rencontre a eu lieu, hier, avec l’inspecteur de l’académie de la wilaya d’Alger, où leurs préoccupations ont été exprimées.
Concernant l’organisation des échéances du baccalauréat, dont la date n’a toujours pas été arrêtée, le Cnapest rejoint les parents d’élèves et les lycéens pour revendiquer une deuxième session.
“Nous étions les premiers à revendiquer une deuxième session pour l’examen du baccalauréat, et cela nous l’avons dit lors des premières négociations avec le ministre de l’éducation.� “Faire une deuxième session, c’est donner une seconde chance aux élèves de réussir�, affirme M. Lamdani. il faut savoir que le ministre avait indiqué que l’organisation d’une seconde session demande beaucoup de moyens et nécessite une large consultation.
N. A.