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Pétards: danger sur nos enfants
N Afroun et N Saïdoun
Publié dans
Liberté
le 29 - 04 - 2004
De Damaâ Lhoud à Meissonnier en passant par Ketchaoua
Pétards, danger pour les enfants !
Comme chaque année, les principales places marchandes de la capitale sont envahies par les revendeurs de feux d’artifice, “bombes� et autres articles pyrotechniques.
Djamaâ Lihoud, mercredi 14 heures. Ça grouille de monde. Le marché de la Basse-Casbah où tout se vend se transforme pour la circonstance, le Mawlid Ennabaoui, en “quartier chinois�. Des ruelles sont spécialement aménagées pour la vente de pétards. C’est “houmet lemhareq�.
On a décidé de l’appeler ainsi. Les gros vendeurs sont ici. Et cette année, le consommateur en a eu pour son goût, mais aussi pour son argent. Le produit n’est pas le même que celui importé les années précédentes. Les pétards, il y en a de toutes sortes : “Le volcan, la grenade, le double canon, le TNT, les pétards volants, le char…� Toute une panoplie qui rappelle à s’y méprendre un langage propre aux militaires. On n’est pas sur “le terrain des opérations !�. La grenade, qui n’a rien à envier, dans sa forme, à la réelle, coûte à titre d’exemple entre 100 DA et 350 DA selon la taille. Un volcan, un pétard en forme de pyramide, est refilé à 100 DA et 150 DA alors que le char vaut entre 250 DA et 500 DA.
Il y a aussi la fusée, le pétard papillon, pétard “Zidane�, du nom du célèbre joueur de football.
Si, à l’évidence, ces “armes� d’un nouveau genre font la joie des badauds, elles causent, en revanche, beaucoup de désagréments aux citoyens, se révélant parfois même dangereux. On se demande, d’ailleurs, comment l’importation de ces produits est rendue possible alors qu’elle est officiellement interdite.
À quelques pas d’ici, Djamaâ Ketchaoua fait aussi office de galerie où le marché du pétard foisonne. “Je ne suis qu’un petit vendeur, tout ce que vous voyez sur cet étalage n’est qu’un échantillon comparé aux commerçants de Djamaâ Lihoud, d’ailleurs tout cet étal n’a coûté que 180 000 Da. Pour pouvoir acheter cette panoplie, j’ai dû prendre un associé et faire un crédit�, affirme Hamid.
Interrogé sur l’origine de cette marchandise, Mohamed un jeune vendeur de 22 ans, explique : “je me suis approvisionné de chez un grossiste, qui l’a achetée à son tour de l’entrepôt. C'est-à -dire moi, je l’ai eue en troisième main�, affirme un vendeur sous couvert de l’anonymat. Il affirme que derrière ce commerce se cachent de hauts responsables de l’état. “Nous ne sommes que des receleurs. Ce n’est pas nous qui importons ces produits, ni la douane d’ailleurs, et encore moins la police�, ajoute-t-il. Selon un grossiste, qui partage le même avis, “certains de ces produits rentrent dans des conteneurs en provenance de Chine en passant par Dubaï, alors que les autres conteneurs passent par les frontières marocaine ou libyenne où ils sont stockés dans des dépôts qui se trouvent du côté de Rouiba et Réghaïa�.
Les importateurs montrés du doigt
“Ceux qui font la loi ce sont les importateurs. On parle aussi de plusieurs milliards de marchandises. Un simple commerçant ne peut pas importer de tels produits et les faire passer sous de fausses déclarations�, ajoute-t-il.
Concernant la saisie par la police de ces produits, le grossiste en question répond : “La police nous laisse travailler normalement, suite aux évènements de l’année dernière. Il y a même ceux qui viennent acheter pour leurs enfants�, ajoute-t-il. À titre de rappel, l’année dernière, des manifestations ont eu lieu suite à l’opération de saisie effectuée par la police. “Au lieu de penser à saisir cette marchandise, il faut d’abord arrêter les importateurs. Nous sommes prêts à rééditer le mouvement de protestation si la police nous prend notre gagne-pain�, proteste un commerçant.
Du côté des parents, ceux-ci se disent vigilants : “J’achète les pétards pour faire plaisir à mes gosses, mais je ferai très attention. Je prends aussi les TNT et les volcans, mais ces derniers sont pour moi et mes enfants les plus adultes car le Mawlid est une fête pour tout le monde�, affirme un père de famille. “Je ne vends pas les gros pétards aux enfants, la majorité du temps, ils sont accompagnés par leurs parents sauf ceux qui ont plus de 13 ans, car ils sont dangereux pour les personnes qui ne savent pas les utiliser, les enfants risquent de graves brûlures�, ajoute un vendeur.
N. A.
Interdiction des pétards et autres produits pyrotechniques
Vendus au vu et au su de tous
Gendarmerie et police sont impuissantes à enrayer le trafic de ce produit prohibé.
Au ministère du Commerce, c’est le black-out “cela ne nous concerne pas�, nous dit-on. Facile pour le département de Boukrouh de s’en laver ainsi les mains, et de nous orienter vers les institutions en charge de ce dossier. Au ministère de l’Intérieur, pour ne pas déroger à la règle, les responsables sont trop occupés. “Ils sont en réunion�. Il est ainsi impossible d’avoir une circulaire rendue publique par ce même département et concernant l’interdiction de l’importation, de la vente et de l’utilisation des pétards et autres produits pyrotechniques. À la DGSN, on nous dit : “Faites une demande écrite et attendez que l’on étudie le sujet.�
Les gendarmes, quant à eux, déclarent maîtriser la situation en zone rurale. “Nous avons saisi récemment d’importantes quantités à Bouira. Plus de 56 000 pétards ont été saisis, tout comme à Médéa où plus de 558 000 autres ont été récupérés�, nous a déclaré le colonel Ayoub, responsable de la communication au niveau de la Gendarmerie nationale. Il a expliqué qu’il était plutôt difficile d’en finir de manière radicale parce que “les petits revendeurs s’approvisionnaient en petits stocks�.
Mais les autorités tous corps confondus disent ignorer l’identité des responsables de ce commerce prohibé.
Les vendeurs, quant à eux, ne se font pas prier pour les désigner comme des “barons intouchables� qui font rentrer la marchandise d’un peu partout par les frontières terrestres de l’Ouest notamment, même si le port d’Alger reste le principal “passage obligé�. Mais alors une question. Où se situe la faille ? Où sont les complicités ?
Sur ces questions, le citoyen attend des réponses depuis bien longtemps sans jamais savoir comment des produits interdits par des textes de lois sont importés à chaque fête du Mawlid Ennabaoui. Le plus grave, chaque année, les importateurs innovent en ramenant des pétards beaucoup plus puissants que d’habitude. En attendant que les lois soient respectées, les services des urgences des hôpitaux continueront à recevoir, chaque année, des blessés qui seront soignés avec l’argent du contribuable, qui sert aussi à l’importation de pétards. Quel gâchis !
N. S.
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