Un gros morceau

De l’avis de certains diplomates, ce seront tous les pays engagés dans ce fléau menaçant la sécurité internationale qui voudront mettre la main sur ce chef terroriste du GSPC, vu le lien de cette organisation avec Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden.
L’arrestation de Amari Saïfi, alias Abdelaziz le Para, au Tchad, est un bon point dans la lutte contre le terrorisme international. En effet, c’est une pièce maîtresse du mouvement des groupes armés dans le Maghreb et le Sahel qui vient d’être neutralisée. Une procédure d’extradition a été engagée. L’Allemagne le réclame.
Certainement l’Algérie aussi. Mais cette affaire ne concerne pas seulement les deux pays. De l’avis de certains diplomates, ce seront tous les pays engagés dans ce fléau menaçant la sécurité internationale qui voudront mettre la main sur ce chef terroriste du GSPC, vu le lien de cette organisation avec Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden.
Les Américains en premier lieu, pour la simple raison que le GSPC a construit d’importants réseaux dans le Sahel. Cette région constitue désormais une base arrière pour perpétrer des attentats, non seulement dans le Sud du Maghreb, mais aussi dans le Sud de l’Europe.
Le sanglant attentat de Madrid est un exemple édifiant de l’implantation du terrorisme dans la rive sud de l’Europe. Alors une question : qui jugera le Para ? Officiellement, l’Algérie soutient qu’elle n’a pas de convention d’extradition avec le Tchad. Ira-t-elle jusqu’à demander l’extradition du bras droit de Hassan Hattab ? Oui. Pour des raisons de sécurité d’abord et de souveraineté surtout    Â
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S. T.