Sensibilisation des enfants en priorité

Journée mondiale de l’environnement

Chérif Rahmani, ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, a choisi la ville des Roses, pour la célébration officielle de la Journée mondiale de l’environnement, où il s’est rendu, hier, en compagnie de l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie ainsi que les membres de la GTZ (coopération technique allemande).
À Blida, la délégation a eu à inaugurer plusieurs points dont la route nationale 1, baptisée, à présent, le boulevard de l’Environnement ainsi que Dar Dounia, installée au niveau de Benboulaïd, dans une ancienne salle de projection datant de l’époque coloniale. Celle-ci abrite, actuellement, l’Association des enfants des victimes de terrorisme et devra apporter un complément d’informations aux cours déjà dispensés à l’école. Avec cette infrastructure, Blida vient d’emboîter le pas à Alger (Dar Dounia de Bab El-Oued) pour servir de wilaya pilote en matière de sensibilisation sur le rôle joué par le citoyen. “L’environnement, ce n’est pas seulement une question de moyen. Cela relève aussi du civisme et de la volonté du citoyen d’évoluer dans un milieu saint�, ne cesse de marteler le ministre à chaque occasion.
Certains présidents d’association se sont plaints, pour leur part, de ne pas être associés à ces initiatives qui cadrent avec le combat écologique qu’ils mènent dans la région. Ils ont même dénoncé le fait de ne pas être assez entendus par les autorités locales qui, selon eux, font la sourde oreille par rapport à plusieurs drames écologiques.
À ce titre, ils ont abordé la station de pompage de Maramane. “Les agriculteurs continuent à irriguer leurs terres avec les eaux usées dues à une brèche faite volontairement ou involontairement au niveau de cette station qui, au fil du temps, a provoqué une formation de faille (oued) de 5 m de large environ�, dénoncent-ils, expliquant que leur souci est que ces eaux contiennent des produits chimiques, versés par les usines, on relève aussi la présence de différentes huiles. La loi est pourtant claire là -dessus, même si son application laisse à désirer. Ils ont exposé, par ailleurs, le problème de la décharge publique pour deux raisons.
D’abord, parce que les enfants récupèrent les déchets de viandes de boucheries, ce qui est de la marchandise avariée. Ensuite, parce que les ordures entreposées au niveau de la décharge de Beni-Mered (aire de stockage) dégagent une fumée très dangereuse en attendant le traitement de compostage, qui sera animé par les associations.
N. S.