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“L’État ne veut pas trancher pour un projet de société�
Méziane Mériane, porte-parole du CNAPEST, à Liberté
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2004

LIBERTE : Le ministère de l’éducation a sommé les écoles privées de se conformer aux programmes enseignés dans les écoles publiques. Elles doivent s’aligner au plus tard en septembre 2005 faute de quoi elles seront interdites d’exercice… Â
Méziane Mériane : Je pense que c’est une décision purement politique. Aligner les programmes de ces écoles sur ceux des écoles publiques implique l’élimination de toutes leurs raisons d’être. Si elles ont pris de l’ampleur, on enregistre plus d’une centaine sur le territoire national, c’est parce que les parents ont trouvé en leur sein ce que l’école publique n’offre pas. Il faut savoir que chaque système éducatif véhicule une idéologie.
Le revirement opéré dans l’enseignement et dans les programmes après les années soixante-dix a formé des citoyens qui ont versé dans l’intégrisme et le terrorisme, contrairement à l’ancienne génération qui a montré son nationalisme et qui reste à l’avant-garde des valeurs républicaines.
Pourquoi pensez vous que c’est une décision politique ? Â
Ce qui est enseigné dans ces deux écoles est idéologiquement différent. Dans l’école publique, le projet véhiculé n’est pas clair et anarchique.
Le pouvoir n’a pas le courage de trancher pour un projet de société. On se demande quelle école pour quelle Algérie et quelle Algérie pour quel algérien ? Les parents, qui payent chèrement pour scolariser leurs enfants dans ces écoles privées, ont saisi la différence.
Dans les écoles étatiques, on enseigne de la première année au baccalauréat, en langue arabe. Arrivés à l’université, surtout pour les sciences exactes et les études en médecine, les cours sont dispensés exclusivement en langue française. Savez-vous qu’un étudiant, et parfois, deux sur trois, abandonnent à cause de ce brusque changement.
Uniquement pour cette raison, qui est loin d’être la principale comme je l’ai soulevée plus haut, j’aurais opté personnellement pour ces écoles.
Le ministère de l’éducation nationale a décidé, hier, de lancer une campagne de recrutement de diplômés des universités pour renforcer les effectifs du corps enseignant en français dans les écoles primaires…
 La réintégration de l’enseignement du français est une très bonne chose.
Mais je veux attirer l’attention qu’il ne suffit pas d’être diplômé, même en français, pour enseigner cette langue et de surcroît, chose qui est très difficile, à des élèves du primaire.
De cette manière, ce sera un fiasco. Il faut que ces futurs enseignants fassent des stages de formation d’au moins six mois. Par contre, je trouve très bonne, la décision de faire appel aux retraités. Ces derniers peuvent encadrer leurs collègues nouveaux venus dans la profession.Â
M. B.


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