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“Saddam n'était qu'une menace de 5e ordre”
Bill Clinton
Publié dans Liberté le 07 - 08 - 2004

L'ancien président américain Bill Clinton a critiqué sévèrement son successeur à la Maison-Blanche George W. Bush, sans le nommer, en l'accusant d'avoir affaibli la lutte contre le terrorisme en renversant Saddam Hussein, qui ne représentait qu'une “menace de cinquième ordre” pour les Etats-Unis. En visite au Canada pour faire la promotion de son autobiographie, l'ancien président a déclaré dans une interview télévisée que la guerre en Irak avait drainé des ressources vitales pour la guerre contre Al-Qaïda. Il a reproché à M. Bush de n'avoir pas mis suffisamment d'hommes et de fonds dans la bataille engagée pour capturer Oussama Ben Laden et détruire les caches d'Al-Qaïda et des talibans le long de la frontière pakistano-afghane. “Nous ne saurons jamais si nous aurions pu attraper (Ben Laden) car nous n'en avons jamais fait une priorité”, a déclaré Bill Clinton dans cette interview à la télévision canadienne (CBC). Clinton, qui soutient l'adversaire démocrate de Bush, le sénateur John Kerry, dans la campagne électorale américaine, a estimé qu'au moment de la guerre, Saddam Hussein n'était qu'une “menace du cinquième ordre”. “Pourquoi a-t-on confié aux Pakistanais le soin de lutter contre ce qui représente la menace la plus importante pour la sécurité des Etats-Unis en se contentant d'un rôle américain d'appoint, pendant que nous placions toutes nos ressources militaires en Irak, qui ne représentait au pire qu'une menace de cinquième ordre ?” s'est demandé l'ancien président démocrate. “Comment en est-on arrivé au point d'avoir 130 000 hommes en Irak et 15 000 en Afghanistan ?” a-t-il ajouté. Selon l'ancien président, George W. Bush aurait dû se concentrer sur d'autres menaces plus importantes pour les Etats-Unis comme le conflit au Proche-Orient, la tension pakistano-indienne et la Corée du Nord, plutôt que de s'en prendre au régime de Saddam Hussein. Il s'est interrogé sur le bien-fondé stratégique “de prendre tous ces engagements en Irak, puis de mettre la sécurité de notre pays de fait entre les mains des Pakistanais en Afghanistan et en ce qui concerne Ben Laden et Al-Qaïda, car c'est incontestablement ce qui est arrivé”. Clinton a aussi estimé que, eût-il été président dans les mois précédant la guerre en Irak, il aurait cru l'ancien inspecteur des Nations unies, Hans Blix, s'il lui avait indiqué que Saddam Hussein n'avait pas d'arme de destruction massive, et ce malgré les informations américaines affirmant le contraire. “La question n'est pas de le croire lui (Hans Blix) plutôt que les agences de renseignement américaines, mais les renseignements (fournis par les services américains) étaient véritablement ambigus sur ce point”, a-t-il estimé.
R. I./ A.

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