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Nos routes sont-elles aussi sûres de jour comme de nuit, comme certains veulent bien nous le faire croire ?
Eclairez-nous, s'il vous plaît !
Publié dans Liberté le 13 - 04 - 2015

Il est vrai que depuis quelque temps, certaines choses se sont améliorées, mais des insuffisances vitales subsistent, à savoir l'éclairage sur nos routes, les travaux de réfection de l'autoroute Est-Ouest qui sont faits de nuit, mais qui ne sont pas éclairés, mal éclairés ou non signalés. Résultats des courses : un danger permanent.
Le tronçon de Boumedfaa jusqu'à Chlef, les "éternels" travaux de réfection de la chaussée sont un réel danger, de jour comme de nuit. D'ailleurs, à Boumedfaa, c'est devenu un gros point noir, souvent dû aux travaux non signalés, à des barrières abandonnées sur la chaussée ou sur ses abords.
Le 8 avril vers 20h, je rentrais d'Oran, un accident s'est produit à environ 2 km du barrage fixe de la Gendarmerie nationale. Résultat : un embouteillage monstre, une heure d'attente et beaucoup d'angoisse !
Comment en sommes-nous arrivés là ? L'une des causes premières est l'absence totale d'éclairage sur nos routes et particulièrement sur l'autoroute. Pas un seul lampadaire surtout dans les virages où nous sommes éblouis par les phares des voitures venant d'en face. Dès la tombée de la nuit, c'est la guerre des étoiles qui se met en action, des phares blancs qui inondent d'un flux lumineux qui vous laisse aucune chance, vous devez conduire au sonar, à vos risques et périls.
Le jour, ça roule plus au moins bien, car il y a la crainte du gendarme en civil, comme à l'époque de la célèbre émission TV culte, de Salim Saïdoun, "Echourti El-Makhfi" (le policier caché). La plupart des automobilistes roulent, bien alignés dans le couloir central, à une vitesse égale à celle exigée, à savoir 120 km/h. Mais, la nuit, il n'y a ni motards ni gendarmes pour les pénaliser, alors chacun dicte sa loi !
Quand on nous dit que notre autoroute est sûre, sur le terrain elle n'est pas aussi sûre que cela, et elle ne répond pas au minimum des règles internationales.
Par ailleurs, à force d'utiliser la langue de bois, nous risquons une déforestation dans un avenir très proche. Que faire pour l'éviter ? Nous maîtrisons bien le solaire, des petites start-up qui ont commencé à fleurir, çà et là, offrent une solution écologique sûre, créatrice d'emplois et peu onéreuse par rapport à l'éclairage conventionnel. À titre d'exemple, un poteau avec équipement solaire coûterait environ 120 000 DA l'unité. En outre, ces poteaux ne nécessitent que peu d'entretien, pas de centrale, pas de câbles qui pollueraient le paysage et notre horizon verdoyant.
Ces équipements seraient financés avec les 8 milliards de dinars émanant de la vente de vignettes ou encore des recettes des contreventions qui se chiffrent également à des milliards de dinars.
Tandis que le conventionnel coûterait jusqu'à 350 000 DA et plus... Utilisons donc le solaire, soyons écologiques, créons de l'emploi, économisons notre gaz et sauvons des vies !
Alors que les Etats-Unis d'Amérique commencent à remplacer le bitume et autres matériaux, par un verre spécial qui résisterait à une charge de 100 tonnes et qui serait équipé de photocellules voltaïques pour l'éclairage, chez nous, nous en sommes encore à remplacer le bitume par une autre couche de bitume dont le prix du km est le plus cher au monde. Pour cela, nous mériterions de figurer au Guinness des records.
Je préconise d'autres mesures pour réduire cette hécatombe qui endeuille la famille algérienne quotidiennement : l'implication du bon conducteur en l'équipant de caméras embarquées. Ainsi, considéré comme un collaborateur des services de sécurité routière, il remettra le film de la journée aux services concernés pour l'exploiter et pénaliser les contrevenants.
J'ai toujours demandé à ce que les associations soient sur le terrain et non dans des bureaux climatisés ou chauffés, pour porter le message citoyen. Le chauffard ne fréquente pas les mêmes endroits. Il faudrait vivre au quotidien ses problèmes et essayer de lui apporter des réponses auprès de l'administration et des autorités locales afin de lui faciliter la tâche.
Accompagner les poids lourds notamment ceux qui transportent quotidiennement le sable du Sud vers le Nord en passant par Berrouaghia. Chaque jour, à l'appel de la prière du maghreb, c'est le "lâcher" de ces montres que plus rien n'arrête, ils roulent côte à côte, à 3 ou 4, et n'essayez surtout pas de les dépasser, car ils n'hésiteront pas à vous précipiter dans le ravin, ou carrément vous passer dessus.
Il y a des gens de bonne volonté qui veulent aider à vivre ensemble dans un espace sécurisé, harmonieux et convivial. Qui ne souhaiterait pas une autoroute digne de ce nom, respectant les règles internationales, utilisant les dernières technologies. Il y a des stations-service sur une partie de l'autoroute, c'est bien ! Mais où sont les espaces verts, le vulcanisateur, le lavage, la vidange, pourquoi pas un petit motel, style chalet d'une trentaine de chambres, à certains endroits, un café-restaurant digne de ce nom, une salle TV pour les amoureux de foot ou autres sports ?
Il y a encore beaucoup à faire sur notre autoroute avant de penser au péage ? N'est-ce pas ? Commencez par nous éclairer, la visibilité serait déjà meilleure, ensuite passons à autre chose. Faisons confiance aux jeunes et moins jeunes, les "seniors" qui sont une valeur inestimable, sont marginalisés.
Y. B.-M.
Collaborateur, ex-expert, consultant de l'Onudi-Vienne, ex-membre fondateur et ex-président de l'ex-Association algérienne des victimes de la route.


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