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L'Afrique face au syndrome du troisième mandat présidentiel
Le Burundi vote aujourd'hui, le Rwanda lance la consultation
Publié dans Liberté le 21 - 07 - 2015

En Afrique, tous les moyens sont bons pour s'accrocher au fauteuil présidentiel. Et chacun s'ingénie à trouver la parade pour se maintenir.
Après le Burundi, qui vote aujourd'hui pour une élection présidentielle marquée par la candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, laquelle a plongé le pays dans la violence, c'est au tour du Rwanda de lancer des "consultations" populaires sur un possible... 3e mandat de Paul Kagame. Décidément, quitter le pouvoir semble difficile pour les chefs d'Etat africains, qui arrivent à la fin de leurs mandats prévus par la Constitution.
Tous les moyens sont bons pour s'accrocher au fauteuil présidentiel. Et chacun s'ingénie à trouver la parade pour se maintenir. Si le président du Burundi a réprimé l'opposition qui a rejeté sa candidature pour ce troisième mandat, et organise aujourd'hui le premier tour du scrutin, son voisin du Rwanda, Paul Kagame, enclenche lui une procédure pour aboutir au même objectif, mais de manière subtile. Ainsi, les parlementaires rwandais ont entamé hier des consultations populaires à travers le pays dans le but de rédiger la réforme constitutionnelle qui permettra au président Paul Kagame de briguer un troisième mandat en 2017, a indiqué une source officielle. C'est Donatille Mukabalisa, la présidente de la Chambre des députés, qui s'est chargée de piloter l'opération comme l'indique sa déclaration : "Jusqu'au 11 août, tous les parlementaires vont sur le terrain pour faire des consultations avec la population. On va leur demander leur avis à propos de l'amendement, ce qu'ils attendent de cette réforme." Contrairement à Pierre Nkurunziza, qui a fait face à une sérieuse opposition, Paul Kagame semble avoir trouvé le moyen de faire passer la pilule, comme l'indique le vote à l'unanimité du Parlement rwandais en faveur d'une réforme faisant sauter le verrou des deux mandats présidentiels dans la Constitution, le 14 juillet dernier. Ainsi, l'issue de cette consultation fait peu de doute, alors que dans plusieurs pays de la région, notamment au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC) et en Ouganda, les dirigeants sont accusés de vouloir contourner les règles pour se maintenir au pouvoir au-delà des limites permises. Et c'est plus précisément au Burundi que les choses pourraient se gâter aujourd'hui, à l'occasion de ce scrutin dénoncé par l'opposition et la société civile, qui jugent contraire à la Constitution un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, dont la candidature a plongé depuis fin avril le Burundi dans une grave crise politique émaillée de violences qui ont fait plus de 80 morts. Malgré cette ambiance délétère, un isolement croissant et des menaces de nombreux bailleurs – dont l'Union européenne, principal partenaire du pays – de geler leur coopération, les autorités burundaises refusent de reporter à nouveau le scrutin, déjà repoussé à deux reprises, arguant d'un risque de vide institutionnel à l'expiration du mandat de M. Nkurunziza le 26 août 2015.
M.T.


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