Le rassemblement suivi d'un volontariat auxquels ont appelé l'APC et les comités de village d'Aghribs pour préparer la reprise des travaux du Centre d'enfouissement technique (CET) dans la forêt de Bouhlalou a été perturbé, hier matin, par le groupe d'opposants au projet. Le rassemblement des membres des comités de village et les habitants d'Aghribs et de Fréha était prévu à 10h sur les lieux même d'implantation de ce projet d'utilité publique qui ne cesse de faire parler de lui et d'alimenter la tension ces deux dernières semaines dans la région. Selon les partisans du projet, plus de 300 véhicules dont les occupants étaient venus soutenir la réalisation du CET ont été dénombrés sur place. Arrivés sur les lieux, le groupe d'opposants était déjà sur place. "Ils étaient une trentaine", selon nos sources, et plusieurs partisans du projet. Selon le président de l'APC d'Aghribs, Rabah Irmèche, et Saïd Sadi, joints par téléphone, "cette petite minorité d'opposants, constituée de moins d'une trentaine de personnes, n'a pas trouvé mieux que de chahuter l'action des habitants et des responsables de l'administration dont le chef de daïra et la directrice de l'environnement de prendre la parole". "Fort heureusement, les habitants étaient animés d'un esprit de sagesse et n'ont pas cédé devant la provocation", nous dira le président d'APC, soulignant : "En tout cas, la population a démontré, et c'était notre objectif, son adhésion et soutien indéfectible à la réalisation de ce projet d'utilité publique dont on veillera à ce qu'il soit réalisé dans les normes. À charge, maintenant, pour l'administration de s'impliquer, de recourir à la force publique et de sanctionner s'il le faut. En ce qui nous concerne, une plainte a été déposée contre cet individu sans scrupules qui s'oppose à ce projet qui ne fera que mettre fin à la saleté qui empoisonne le quotidien des habitants." De son côté, Arezki Aïder a réaffirmé la volonté des opposants de ne pas céder devant la réalisation de ce qu'il qualifie de "décharge publique dans la région". "La directrice de l'environnement m'a affirmé que ce CET ne concerne pas Fréha et Aghribs seulement, mais qu'il est intercommunal et qu'il n'y aura, de surcroît, pas de centre de tri", dit-il. Ce que démentent catégoriquement les partisans de la réalisation du projet, qui soutiennent que ce CET répondra strictement aux normes et que "toute cette agitation est orchestrée par un seul individu qui ne cherche qu'à protéger ses intérêts, à savoir un rucher, au détriment de la santé de la population". S.L.
