Les étudiants du département d'anglais du centre universitaire d'Oran Es- Sénia sont sous le choc quelques heures seulement après le décès, dans des conditions tragiques, de la jeune étudiante R. Fatima, qui avait attenté à sa vie en absorbant de l'acide sulfurique. Admise aux urgences médico-chirurgicales (UMC) de l'hôpital d'Oran, la malheureuse a succombé des suites de ses douleurs abdominales. R. Fatima, originaire de Mascara, était une étudiante modèle et ne supportait pas, selon les dires de ses parents, le harcèlement moral de son professeur. Celui-ci, selon toute probabilité, a été suspendu de ses fonctions en attendant les conclusions de l'enquête policière. Après un coma de 26 jours, R. Fatima a rendu l'âme sans que les tenants et les aboutissants de cette triste affaire soient élucidés. Une enquête diligentée conjointement par les services de la police des wilayas d'Oran et de Mascara pour connaître les causes exactes de ce drame a été ouverte. Nous apprenons également que le tribunal d'Es-Seddikia (Oran) a officiellement saisi le procureur de la république du tribunal de Mascara pour l'instruction de cette affaire qui risque de faire tache d'huile. Ce n'est pas la première fois que des cas de suicide sont signalés. À Oran, un jeune lycéen ayant échoué à l'épreuve du baccalauréat l'année dernière a tenté de mettre fin à ses jours en absorbant des produits toxiques. Une autre lycéenne malheureuse au baccalauréat, résidant à Oran, a sauté du balcon du troisième étage du domicile familial. Elle s'en tirera avec des contusions et une fracture du bras. B. G.
