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Les mesures constitutionnelles contre le nomadisme parlementaire sanctionnent le FLN et le RND Des dizaines de députés ont rejoint l'un des deux partis en quatre législatures
Le député Baha Tliba et le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djemai, sont des exemples édifiants du nomadisme parlementaire. Le premier, élu aux législatives de 2012, sur la liste du FND, a rejoint le FLN dès l'installation de l'APN. Le second a accompli deux mandats en qualité d'indépendant avant de se rallier également au groupe majoritaire. En 2008, pas moins de 15 élus sous l'égide du Parti des travailleurs le quittent. En 2002 et 2009, le FNA subit une saignée dans ses rangs déjà très faibles... À vrai dire, en quatre législatures (depuis la premier Parlement pluraliste élu en 1997), des dizaines de députés ont changé, par opportunisme ou pour des raisons politiques, de chapelle au cours du mandat. Les principaux bénéficiaires du nomadisme parlementaire : le FLN et le RND, qui ont fonctionné même durant les mandatures 1997-2002 et 2002-2007 comme des vases communiquant (départ de l'un vers l'autre, et vice-versa). C'est dire que si l'amendement portant sur la déchéance du mandat parlementaire de l'élu qui quitte son parti pour aller dans un autre est adopté telle qu'envisagé dans l'avant-projet de révision constitutionnelle, ces deux partis seront fortement sanctionnés. À noter qu'une disposition similaire a été proposée dans l'avant-projet de révision de la loi électorale en 2011, mais n'a pas été retenue.