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Les travailleurs du site d'Annaba craignent pour leur emploi
Après la fermeture de l'unité Fertial d'Arzew
Publié dans Liberté le 31 - 01 - 2016

La question n'a pas non plus laissé indifférent le secrétaire national de la FNTPGC lequel a dénoncé l'inertie des pouvoirs publics face à cette situation, qui met en péril l'existence de toute l'entité économique.

Suite à des lenteurs administratives qui ont retardé indéfiniment l'exportation de sa production, l'unité n°1 d'ammoniac de Fertial, implantée à Arzew, a vu toutes ses aires de stockage saturées et a dû fatalement fermer ses portes, le 25 janvier dernier, a-t-on appris de sources syndicales de cette entreprise.
Déplorant cette situation, nos sources annoncent que la seconde unité Fertial d'Annaba est sur le point de subir, elle aussi, le même sort, dans les prochains jours et pour les mêmes raisons. Une sombre perspective, qui affole employeur et travailleurs, inquiets quant au devenir de leur entreprise, laquelle affiche, pourtant, une excellente santé financière et une stabilité sociale exemplaire, comme en attestent tous les indicateurs de gestion des deux unités en question. "Nos inquiétudes semblent aujourd'hui malheureusement justifiées puisque nous venons d'avoir la confirmation de l'arrêt de l'unité n°1 d'ammoniac de l'usine d'Arzew intervenu le 25 janvier 2016 et nous appréhendons le pire, si rien n'est fait en haut lieu pour débloquer la situation, qui nous paralyse", a indiqué, en fin de semaine, un responsable de la direction générale de Fertial, à Annaba. Ceci en signalant que cet arrêt est intervenu en dépit d'une récente décision de l'organe de gestion de Fertial visant à soulager, quelque peu et pour une courte période, les vives contraintes auxquelles la société est confrontée. "En fait, cette décision est intervenue bien trop tard par rapport à l'urgence signalée, ce qui n'a pas permis d'éviter ce premier arrêt de production à Arzew", a ajouté notre interlocuteur. La question n'a pas non plus laissé indifférent le secrétaire national de la FNTPGC lequel a dénoncé l'inertie des pouvoirs publics face à cette situation, qui met en péril l'existence de toute l'entité économique. "Cet état de fait n'est pas dû à des problèmes de gestion ou de besoin d'aide financière, bien au contraire, cette entreprise connaît une situation financière des plus florissantes et les travailleurs bénéficient d'avantages professionnels très conséquents qui font de cette entreprise un exemple de réussite totale à tous les niveaux, tant qu'elle est considérée comme l'une des entreprises qui génèrent des rentrées en devises importantes pour l'économique algérienne", écrit Sid-Ali Beldjerdi, dans un communiqué accablant, qu'il a adressé au ministre de l'Industrie et des Mines, après avoir été saisi du dossier par les instances syndicales de l'entreprise Fertial.
Pour lui, le cas de Fertial relève d'une incohérence et d'une incompréhension qui vont à contre-sens des orientations des pouvoirs publics, quant à l'accompagnement et à l'assistance des entreprises qui engrangent des plus-values économiques. Et de noter sévèrement qu'il y a lieu de s'interroger sur ce blocage qui obligerait les responsables de Fertial à mettre au chômage technique tous ses effectifs et à arrêter le fonctionnement de ses unités. Ce qui engendrerait non seulement des pertes énormes pour l'entreprise mais aussi l'annulation de ses commandes faites par des différents clients et, par ricochet, le désengagement total de ses derniers. "Il n'est nullement nécessaire d'affirmer que dans le cas où ces blocages administratifs injustifiés seraient levés, Fertial connaîtrait une croissance exponentielle d'autant plus qu'elle a inscrit dans son plan à moyen terme un investissement colossal pour la rénovation de tous ses équipements à même de faire d'elle un fleuron international dans son domaine", conclut ce responsable syndical, en insistant auprès du ministre pour que l'entreprise Fertial soit rétablie dans ses droits. Les nombreux économistes contactés à ce propos sont, quant à eux, formels sur la nécessité de trancher la question, dans les plus brefs délais.
"On ne peut que déplorer cette lamentable situation, qui par certains de ses aspects semble tout à fait incompréhensible pour un observateur avisé. En effet, il est difficile d'accepter qu'une entreprise de l'envergure de Fertial avec ses 1 200 employés directs, son chiffre d'affaires de plus de 300 millions de US$ dont 75% réalisé à l'exportation, ses résultats obtenus à ce jour et une perspective prometteuse, avec un projet de ‘revamping'de ses usines pour un montant de plus de 360 millions de US$ programmé sur les 3 prochaines années, puisse en être réduite à mobiliser ses énergies et à gérer, au jour le jour, de simples questions d'autorisations d'exportation", regrettent nos sources. Ainsi, la contradiction sur laquelle butent les nouvelles orientations du gouvernement, notamment en cette période de crise économique, est flagrante. "Les pouvoirs publics ont pris des mesures hardies visant justement l'encouragement des investissements porteurs ainsi que les activités diverses génératrices de recettes en devises dans une conjoncture macroéconomique des plus incertaines. Sur le terrain, cependant, la situation est tout autre et le blocage d'investissement pour des raisons inexpliquées ne peut que noircir l'image de l'Algérie, dont les investissements directs étrangers (IDE) se font rares, face à ces pratiques déconcertantes justement", estiment-ils à l'unanimité.
B. Badis/A. Allia


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