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Air Algérie : "Toutes les conditions réglementaires avaient été respectées" Après la publication du rapport sur le Crash de L'avion affrété par la compagnie nationale
La compagnie Air Algérie a rappelé, hier, que l'avion espagnol, qui s'est crashé au Mali en juillet 2014 faisant 116 morts, avait été affrété selon "toutes les conditions réglementaires" auprès de la compagnie espagnole Swiftair avec "un équipage espagnol". "Air Algérie informe de la publication, vendredi à Bamako, des résultats du rapport final des enquêteurs français relatif au crash du vol AH 5017 du 24 juillet 2014 dans le nord du Mali, mettant en cause l'erreur humaine, en raison de la non-activation par les pilotes du système antigivre des moteurs", a noté la compagnie aérienne nationale dans un communiqué. Elle rappelle, en outre, "que le vol AH 5017 du 24 juillet 2014, qui a coûté la vie à 116 passagers, était opéré par un avion affrété selon toutes les conditions réglementaires, auprès de la compagnie espagnole Swiftair avec un équipage espagnol", tout en réitérant "sa compassion et son soutien aux familles des victimes". Les autorités maliennes ont affirmé vendredi que le crash de l'avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie était dû à la non-activation, par l'équipage, du système antigivre, rappelle-t-on. Les "capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués, vraisemblablement, par des cristaux de glace" et "les systèmes d'antigivrage n'ont pas été activés par l'équipage", a expliqué le ministre malien des Transports, Mamadou Hachim Koumaré, lors d'un point de presse pour présenter le rapport final de l'enquête rendu public à Bamako. "L'obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs, limitant la poussée à un niveau insuffisant pour que l'avion atteigne sa vitesse de croisière", a-t-il précisé, cité par les agences de presse. Le rapport confirme les résultats préliminaires sur ce crash. Le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait déjà révélé que la cause principale de l'accident résidait dans la non-activation par les pilotes du système d'antigivre des moteurs. "Les paramètres enregistrés indiquent qu'il n'y a pas eu de manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l'équipage", avait indiqué le BEA en avril 2015. R. N./APS