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Le Liban, enjeu d'une guerre sans merci
Au lendemain de l'assassinat de Rafik Hariri
Publié dans Liberté le 16 - 02 - 2005

Depuis la fin de la guerre civile, qui avait ravagé le pays et ouvert la voie à une intervention militaire directe d'Israël à Beyrouth, le Liban demeure la convoitise de nombreuses parties.
La présence militaire syrienne au Liban, assimilée par certains à une véritable occupation, ne laisse personne indifférent, y compris les pro-Syriens avec, à leur tête, le président Emile Lahoud. Depuis les accords de Taef (Arabie Saoudite) en 1982 qui avaient amené un semblant de stabilité dans ce pays, parce qu'aucun gouvernement n'a réussi à appliquer entièrement son programme comme le montrent les démissions successives et les allers-retours de Rafik Hariri, Rachid Karamé et autres Omar Karamé du Palais du gouvernement, ce pays subit une terrible pression extérieure. Si Damas fait tout pour maintenir sa mainmise, les Etats-Unis ne ménagent aucun effort pour l'en déloger.
C'est à une terrible bataille que se livrent les deux parties à travers la manipulation des différentes factions composant le paysage politique libanais. Conséquence, le Liban n'arrive pas à goûter à la stabilité. En effet, les tiraillements provoqués par ces luttes intestines empêchent le pouvoir en place d'amorcer une réelle politique de développement et, surtout, d'indépendance. Toute personne ayant pu visiter le Liban parviendra à la conclusion que le pays ne se gère pas de l'intérieur. La présence massive de soldats syriens, au nombre de 14 000 actuellement, confirme que rien ne se fait à Beyrouth sans l'aval de Damas. La majeure partie du peuple libanais rejette cette situation, qui porte préjudice à l'image du pays sur la scène internationale. Ceci étant, la présence syrienne ne peut être considérée légalement comme une occupation par la force que si les responsables libanais la dénoncent, ce qui est loin d'être le cas, si l'on se fie aux déclarations du chef de l'Etat, Emile Lahoud.
Ce dernier la qualifie de soutien à la stabilité du pays. Cette position n'est guère partagée par les Etats-Unis et son allié traditionnel dans la région, Israël, qui estiment que cela constitue, en fait, un bouclier entre les mains du régime syrien. Jusque-là, Washington s'est limité à l'action diplomatique, comme le montre l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 1 559 réclamant le retrait des troupes syriennes du Liban.
Les analystes n'excluent cependant pas que l'Administration Bush passe à une étape supérieure dans le traitement de ce dossier, qui semble désormais constituer une priorité au yeux du département d'Etat US, en raison de l'importance stratégique du Liban dans la conception américaine de la paix au Proche-Orient. Il n'est donc pas question que la situation reste en l'état dans le cadre de la mise en œuvre du processus de paix devant aboutir à la création d'un Etat palestinien. En attendant, le Liban risque de plonger à nouveau dans l'horreur, si une solution n'est pas trouvée rapidement.
K. A.


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