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Le Liban face à l'obstacle israélien
Fin du retrait militaire syrien
Publié dans El Watan le 26 - 04 - 2005

Les Israéliens n'ont pas pour habitude d'exprimer des états d'âme. Et quelle que soit la formule utilisée, il y a toujours dans les propos de tous leurs officiels des desseins à peine voilés. Ainsi en est-il encore une fois du Liban occupé et en partie évacué grâce à la résistance libanaise.
C'est d'ailleurs elle qui avait fait avorter toutes les tentatives tendant à conclure un traité de paix. Les Israéliens en parlent aujourd'hui avec nostalgie. Ils déclarent vouloir donner du temps au temps, ce qui est absolument faux, car ils attendent que les conditions soient propices pour que le Liban soit amené à envisager cette normalisation. Les Israéliens n'excluent pas cette perspective, laquelle quoi qu'ils disent leur permettrait de mettre la main sur une région riche en eau. Il n'y a qu'à se pencher sur ce qu'on appelle les guerres du futur où l'eau deviendra l'enjeu majeur. La revendication, tenons-nous bien, a été faite par le Congrès juif mondial en 1919 à la Conférence de Versailles tenue au lendemain immédiat de la Première guerre mondiale. Israël n'existait pas encore et les juifs n'avaient en main que la Déclaration Balfour du nom du ministre britannique des Affaires étrangères, par laquelle son pays promettait l'établissement d'un foyer juif en Palestine. En 1919, les dirigeants juifs demandaient que les frontières nord du futur Etat soient repoussées de 20 km. Autrement dit qu'elles englobent la région du fleuve Litani aujourd'hui convoitée. C'est cela qui sous-tend la dernière déclaration du ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, souhaitant que le retrait des troupes syriennes du Liban « ouvre la voie à la paix » entre Israël et le pays du Cèdre. « Aujourd'hui que le Liban se libère, il est possible que des forces nationales authentiques dans ce pays voient leur intérêt à vivre en paix avec Israël », a poursuivi le chef de la diplomatie israélienne. Le ministre a cependant appelé Israël à faire preuve de prudence, rappelant la tentative avortée d'aboutir à un accord de paix avec ce pays après l'invasion israélienne de juin 1982 et l'assassinat du président Bachir Gemayel. Il a souligné que la « situation au Liban demeure fragile » et a émis un doute sur un retrait total des forces syriennes. « Nous ne sommes pas sûrs du tout que les Syriens qui tenaient le Liban sous leur tutelle ont retiré leurs services de renseignements qui ont considérablement renforcé leurs effectifs ces derniers mois », a-t-il dit. Le ministre a, par ailleurs, souligné les « liens entre le président libanais Emile Lahoud et la Syrie », ainsi que le soutien de Damas au Hezbollah, estimant dans ces conditions qu'on ne pouvait juger que « le Liban a coupé le cordon ombilical avec la Syrie ». De son côté, le général Tal Hisrsh, chef de la division déployée le long de la frontière avec le Liban, a accusé hier le Hezbollah d'avoir placé des engins explosifs la veille en vue d'une attaque dans le secteur des fermes de Chebaâ territoire libanais occupé par Israël qui nie avoir un conflit territorial avec le Liban. Quant à l'ONU, ses experts chargés de vérifier la réalité du retrait des troupes syriennes du Liban sont attendus aujourd'hui pour des entretiens à Damas avant de compléter leur mission au Liban. Selon une source onusienne, une autre délégation de l'Onu devrait rejoindre directement Beyrouth demain pour préparer le terrain à la Commission d'enquête de l'Onu, chargée de faire toute la lumière sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri le 14 février dernier. Démissions Le ministère libanais des Affaires étrangères avait été informé au cours du week-end de l'arrivée de ces deux délégations lundi. La Syrie, militairement et politiquement présente au Liban depuis 30 ans, avait pratiquement achevé son retrait dimanche. « Les forces syriennes ont terminé la sixième et dernière étape de leur retrait du Liban, conformément à l'accord (de paix interlibanais) de Taëf et au calendrier établi par la commission militaire libano-syrienne », a indiqué l'agence officielle libanaise Ani. « De nombreux convois, certains formés de plus de 400 véhicules militaires, dont des chars, des canons et des transports de troupes, ont franchi dans l'après-midi le poste-frontière de Masnaâ et il ne reste plus qu'un nombre restreint de militaires syriens pour participer à la cérémonie prévue en leur honneur aujourd'hui à la base aérienne de Rayak dans la plaine orientale de la Békaâ », a ajouté l'agence. La Syrie a donc retiré la quasi-totalité de ses troupes avant la date butoir du 30 avril. La décision de Damas a été prise après l'attentat du 14 février dernier qui a coûté la vie à Hariri, attentat que l'opposition antisyrienne a imputé au régime libanais et au pouvoir de tutelle syrien. L'accélération du retrait pendant le week-end a eu lieu avant la publication, attendue aujourd'hui, du rapport du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan sur l'application de la résolution stipulant la fin de la présence armée étrangère sur le sol libanais. Le pouvoir de Damas s'est étendu à travers ses services de sécurité et leurs alliés libanais qui contrôlent étroitement la vie politique et économique et étaient jusqu'à très récemment intouchables. Encouragée par les pressions internationales sur Damas et les manifestations de rue à Beyrouth après l'assassinat de Hariri, l'opposition libanaise a remporté l'accord du nouveau gouvernement pour le départ des chefs des principaux services de sécurité et du procureur général Adnane Addoum. Devançant toute mesure, le patron de la Sûreté générale, le général Jamil Sayyed, figure centrale du régime au cours de ces dix dernières années, et son collègue des Forces de sécurité intérieures, le général Ali Hajj, se sont mis vendredi à la disposition du gouvernement pour toute la durée de l'enquête de l'Onu. Le nouveau ministre de l'Intérieur Hassan Sabeh, proche de l'opposition, a adressé un blâme au général Sayyed, autre indice significatif, même s'il ne s'agit que d'une question de procédure administrative. Plus que cela, le général Jamil Al Sayyed a annoncé hier sa démission. L'ONU va donc mener son enquête, mais de nombreux analystes et hommes politiques craignent cette période de transition de fait, et même une guerre civile. Ils craignent aussi comme c'est le cas de Walid Joumblatt un des chefs de l'opposition, qu'une tutelle remplace une autre. Quant à l'enquête, c'est un cas unique dans les annales internationales.

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