Le président du conseil d'administration d'El Khabar a été finalement libéré jeudi soir. Le site du quotidien arabophone a précisé que Zahereddine Samati a été libéré dans la soirée après avoir été auditionné par les élèments de la gendarmerie nationale. La même source indique qu'il lui a été demandé de revenir ce vendredi matin. Lire l'article de Liberté en cliquant ICI Par contre El Watan n'a pas changé d'adresse. Son déménagement, qui a débuté mercredi soir, a été stoppé par les forces de l'odre jeudi soir (lire notre article en cliquant ICI). Dans un article publié sur le site du quotidien, le journaliste Bouzid Ichalalene revient sur la soirée d'hier et sur les "justifications" de l'interruption du déménagement. Un officier de police a signifié au directeur du journal, Omar Belhouchet, que le moti est qu' "une partie du parking est en litige». Ce à quoi répond le premier responsable d'El Watan: "Effectivement, il y a une partie du parking qui est en litige avec les autorités. Mais hier soir (ndlr jeudi), on s'est engagé avec le wali délégué de Hussein Dey et le P/APC de Kouba de séparer cette partie en litige avec une barrière et nous laisser continuer le déménagement le matin". Pour l;e moment c'est le statu quo. Le déménagement est à l'arrêt et "le directeur du journal est en contact avec les autorités locales (wali Hussein Dey et P/APC Kouba) en attendant la décision dimanche prochain." tel indiqué dans l'article publié sur le site du quotidien. Ces bouleversement dans le champ médiatique algérien ont suscité plusieurs réactions à l'étranger. Sur journal numérique français Mediapart, Pierre Puchot (spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient) a fait un "topo" la situation dans un article intitulé "Confusion et menaces sur la presse en Algérie". Il revient sur les péripéties de KBC, d'El Khabar et d'El Watan en évoquant "le conflit est larvé entre les autorités algériennes et le groupe El Khabar". Salim KOUDIL @SalimKoudil