"En matière de recouvrement, la Cnas a dépassé les 7% par rapport aux dépenses recouvrées en 2014 et 2015. Entre 2015 et 2016 et au 30 juin dernier et en comparant le 1er semestre 2016 par rapport à 2015, on a dépassé les 11%", a indiqué hier, Tidjani Hassan Haddam, directeur général de la Cnas. En visite à Sidi Bel-Abbès pour s'enquérir du fonctionnement des différentes agences et la relation des travailleurs avec les assurés, Tidjani Hassan Haddam, en réponse à une question de Liberté sur les écarts entre les tarifs pratiqués par les praticiens spécialistes et généralistes privés et ceux remboursés par la Cnas, a signalé qu'en matière de couverture sociale "nous sommes pratiquement les champions du monde". Il expliquera que l'Etat a beaucoup fait pour la prise en charge en matière de médicament et pour cela "nous sommes arrivés à plus de 176 milliards de dinars de dépenses pharmaceutiques en 2015 et on est en progression constante entre 8% et 10% par année". Quant aux prestations et en matière de tarifs remboursés, il dira que "ce sont des prix anciens et d'un autre côté, nous n'avons que les cotisations comme ressources de financement pour cette caisse. Donc, on est obligé de faire un équilibre entre les apports et les dépenses. Sur ce point-là, nous avons grandement avancé, en instituant pour les tarifs le conventionnement des médecins qui sont dans un système d'honoraire libre". S'agissant des transferts des dossiers médicaux des assurés, il dira : "C'est un gros problème qu'on est en train de solutionner. En attendant, on a amélioré le cheminement et les procédures de transferts des dossiers. Sur le plan électronique, il est instantané, mais le problème se pose sur le plan physique." Et comme solution, il préconise une évaluation pour voir le transport du courrier par la messagerie de l'Anep à l'échelle nationale. A. BOUSMAHA