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121e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 14 - 08 - 2016

Résumé : Taos rapporte à Yamina et Tahar le récit narré par Meriem, et insiste sur les émotions ressenties par cette dernière. Le couple est sidéré. Cependant, comme personne n'était encore sûr de l'identité du jeune homme, Taos se propose de se rendre en ville afin de tirer cette affaire au clair.
Yamina toussote, puis demande :
-Tu connais bien M'hamed, khalti Taos. Tu sais bien qu'il n'ira pas jusqu'à importuner des enfants et une femme aussi respectable que Meriem.
Taos met une main sur son bras :
-Je connais M'hamed, bien sûr. Mais je connais aussi Meriem. Elle n'est pas la femme qui fait les choses à moitié. Au moindre soupçon, elle ira jusqu'au bout pour connaître toute la vérité. Et quelle vérité ! (elle secoue la tête). Je lui ai juré sur tous les saints de la région qu'elle avait accouché d'un mort-né. Si jamais elle découvre la réalité, elle m'en voudra jusqu'à mon dernier souffle. Mon Dieu, faites que ce ne soit pas M'hamed qu'elle avait rencontré. Le week-end passe. Meriem reprend le chemin du retour en ville. À son grand bonheur, sa belle-mère était du voyage. Une décision prise à la dernière minute, et qui avait enchanté les enfants. C'est Hakim qui sera agréablement surpris de revoir sa mère et d'apprendre qu'elle allait passer quelques semaines chez eux. Ils arrivèrent à la maison en fin de journée. Les enfants courent au salon et agrippèrent leur père par le bras pour l'entraîner vers l'entrée où Taos avait déposé ses affaires et discutait avec Meriem.
-Yemma ! Tu es là !
La vieille dame sourit :
-Oui, mon fils. Je me languissais tant de toi que je n'ai pu résister à l'envie de rentrer avec les enfants et Meriem. Emu, il la prend dans ses bras :
-Je suis vraiment désolé, maman. C'est moi qui aurais dû venir passer quelques jours au village et auprès de toi. Hélas ! Le manque de temps et... Elle passe une main caressante sur sa tête :
-Chut ! Ne dis plus rien. Certes je t'en voulais un peu. Mais tout compte fait, ce petit voyage en ville me fera du bien. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas fait mes courses dans ces grands magasins où Meriem m'emmenait autrefois.
Il sourit :
-Tu n'es pas là uniquement pour faire les courses, Yemma.
-Eh bien si. Hum... je plaisante bien sûr. Disons que je joins l'utile à l'agréable, mon fils.
Il lui entoure les épaules :
-Je suis vraiment heureux de te revoir parmi nous Yemma. Nous allons d'abord dîner, et après tu me donneras des nouvelles du village. Quelques jours passent. Meriem avait repris son travail, et les enfants le chemin de l'école. Elle n'avait pas cessé de les questionner à chaque fois qu'ils rentraient à la maison sur le jeune homme qui tournait autour d'eux, mais ils lui rétorquaient à chaque fois qu'ils ne l'avaient plus revu. La jeune femme avait ressenti non pas un soulagement mais plutôt une déception qu'elle ne s'expliquait pas. Taos, qui la surveillait du coin de l'œil à chaque fois qu'elle discutait avec ses petits-enfants, ne savait plus quelle attitude adopter. Elle sentait que sa belle-fille souffrait, mais ne pouvait rien pour elle. Un jour, alors qu'elle était en train de faire la vaisselle du déjeuner, Malek lance tout de go à sa mère que le garçon était revenu, mais contrairement à ses habitudes, il s'était tenu à l'écart de la foule et bien loin du portail de l'école. Meriem avait sursauté. Avait-elle bien entendu ? Elle demande à Malek s'il disait la vérité et si c'était bien le garçon qui malmenait Kamel qui était revenu. L'enfant hoche la tête d'un air déterminé : - Il n'y a pas de doute maman, c'est bien lui. Meriem laisse sa vaisselle et court dans sa chambre pour s'habiller en hâte avant de prendre les clés de son véhicule :
-Allez les enfants, je vais vous déposer à l'école avant de me rendre au boulot. Taos lui jette un regard qui en disait long sur ses pensées et lui lance :
-Laisse-les donc partir. Tu iras les récupérer à leur sortie.
Les enfants ont besoin de se sentir un peu moins couvés de temps en temps. Meriem, un peu excédée, rétorque :
-Je me rends au bureau. Alors pourquoi ne pas faire un détour et les déposer à l'école. Cela leur évitera bien des risques.
-Quels risques ? L'école se trouve à un kilomètre à peine et ils n'ont même pas besoin de traverser la route. Voyons Meriem, cesse de jouer à la mère poule. Un peu apaisée, Meriem dépose son sac sur la console du couloir, et se passe la main sur le visage :
-Je ne sais pas ce qui me prend. Parfois un mauvais pressentiment me taraude, et l'angoisse me tord les tripes. Mes enfants sont mon bien le plus précieux.
-Comme pour toutes les mamans, ma fille. Allons donc, ne fais pas cette tête. À ton retour du bureau, nous irons les récupérer toutes les deux, et tu nous emmèneras manger des glaces quelque part, n'est-ce pas les enfants ?
-Waou ! C'est génial !, lancent les deux gosses d'un air gai.
Meriem sourit :
-Je suis vraiment désolée, Yemma. Tu es là pour quelques jours, et je te fais des misères.
-Mais non. Mais non.
Je suis aussi aigrie que le vieil olivier du village. Tu as un comportement tout à fait logique aussi envers ta progéniture.
-Je... je ne sais pas ce que j'ai. Je...
Taos lui entoure les épaules :
-Allons. C'est fini. Envoie les enfants à l'école et assieds-toi pour reprendre ton calme avant de partir au bureau. Meriem s'exécute. Les enfants quittent les lieux, et sa belle-mère lui sert un café fort et bien chaud qu'elle se met à boire à petites gorgées. Taos soupire. Que ne donnerait-elle pas pour la soulager !
(À suivre) Y. H.


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