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Automobile : les investisseurs craignent la contrefaçon
L'avant-projet de LA loi de Finances 2017 ne prévoit pas de protection du produit local
Publié dans Liberté le 28 - 08 - 2016

Ce "manquement" ou "omission" a été soulevé par les concessionnaires automobiles qui comptent attirer, très prochainement, l'attention du ministère de tutelle afin de l'amener à revoir sa copie.
Désormais, les concessionnaires automobiles, dont les projets de montage sont validés par le ministère de l'Industrie et des Mines, mais aussi les sous-traitants qui accompagneront l'industrie automobile en Algérie, bénéficieront d'avantages fiscaux permanents. C'est ce que prévoit l'avant-projet de la loi de finances (LF) pour 2017 qui stipule "le remplacement de l'avantage temporaire applicable actuellement à compter du 1er janvier 2015 pour une durée de trois ans, par un avantage permanent". Selon notre source, cette mesure vise essentiellement à encourager les investissements dans le secteur automobile, un secteur pourvoyeur de projets et d'emplois à moyen et à long termes.
Ainsi, le gouvernement a décidé d'appliquer cette mesure avec un effet rétroactif pour faire bénéficier les investisseurs dont les projets sont entrés en vigueur depuis janvier 2015, de cette extension au profit des sociétés de production de véhicules industriels. Le budget 2017, actuellement à l'état d'avant-projet, prévoit "une extension du bénéfice de l'avantage fiscal accordé au profit des sociétés de production de véhicules industriels à l'importation de parties accessoires et composants qui font partie des collections destinées aux industries de montage ou celles dites CKD (Complete Knock Down ) à l'ensemble des sociétés de production activant dans le domaine de l'assemblage et du montage agréées par le ministère chargé de l'Industrie". Autrement dit, les concessionnaires automobiles jouiront d'avantages fiscaux et parafiscaux pour les unités de montage CKD et en Semi Knocked Down (SKD), d'une part, et d'autres avantages concernant la production de la pièce de rechange, d'accessoires et de tous les composants qui entrent dans le cadre de l'industrie automobile afin de développer un tissu de sous-traitance à même d'atteindre un taux d'intégration de 42 à 45% sur cinq ans, d'autre part. Et si, pour le moment, seuls 10 concessionnaires opèrent dans l'industrie automobile, en attendant la validation de 5 autres projets encore à l'étude, les opérateurs craignent les retombées du marché informel de la pièce de rechange sur leurs investissements. En effet, l'avant-projet de la loi de finances 2017 ne prévoit aucune mesure pour protéger la pièce de rechange produite localement contre la pièce détachée contrefaite et importée depuis la Chine via Dubaï.
Ce "manquement" ou "omission" a été soulevé par les concessionnaires automobiles qui comptent attirer, très prochainement, l'attention du ministère de tutelle afin de l'amener à revoir sa copie. "On ne peut pas développer un produit local avec un engagement qualité et faire face aux lobbys de la pièce de rechange contrefaite. C'est contre-productif pour l'industrie nationale. Un opérateur ne demande pas plus que la protection de son produit et de ses emplois. C'est pour cette raison que le ministère de tutelle devra penser à cette clause. Il y va de l'avenir du tissu de sous-traitance, mais aussi des véhicules produits localement et dont la pièce de rechange devra être assurée pour une période de 10 ans, comme le stipule le cahier des charges relatif à l'investissement dans l'industrie automobile", explique notre source.
FARID BELGACEM


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