À l'occasion du premier anniversaire de la mort de notre confrère Salem Hammoum, ancien journaliste au quotidien Le soir d'Algérie, la famille du défunt, les habitants du village Ihitoussène dans la commune de Bouzeguène, les associations de journalistes des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès et Béjaïa, tous ses amis, ses proches et sympathisants seront au rendez-vous, demain mercredi, pour honorer la mémoire du regretté journaliste qui était respecté et bien estimé en Kabylie. Salem Hamoum nous a quittés, il y a tout juste une année, suite à une longue maladie qu'il aura combattue courageusement durant cinq longues années. Il se savait condamné, mais il n'avait jamais abdiqué en continuant à exercer son métier de journaliste et à couvrir tous les événements de proximité et d'actualité nationale. En cette date qui commémore le jour fatidique de sa disparition à l'âge de 65 ans, la grande famille de la presse, les journalistes qui l'ont côtoyé, ses proches et tous les villageois, seront au rendez-vous pour soutenir sa famille et rappeler les qualités de l'homme à travers leurs témoignages qui mettront en exergue le caractère aimable, affable, courtois et fonceur du journaliste ainsi que son dévouement et son engagement pour ce métier. À cette occasion, un rassemblement sera opéré, demain matin, dès neuf heures, devant le domicile familial. Les jeunes du village seront là, pour assurer un bon accueil à tous les visiteurs, aux responsables locaux et aux journalistes qui effectueront le déplacement afin d'honorer la mémoire de leur ami et confrère. À 10 heures, une marche silencieuse s'effectuera du domicile familial au cimetière du village. Une gerbe de fleurs sera déposée sur sa tombe et une minute de silence sera observée en sa mémoire et la cérémonie se poursuivra avec des prises de paroles émanant de ses amis, confrères et proches. Ce grand homme qui a embrassé une longue carrière éducative et un parcours inoubliable dans le monde de la presse ne peut être oublié. Jusqu'au bout, Salem est resté digne et a espéré une guérison miraculeuse. Il avait subi quatre interventions chirurgicales et a même bénéficié d'une prise en charge à l'étranger. C'est à l'hôpital Georges Pompidou de Paris que son état s'était alors aggravé en perdant l'usage de ses jambes. En juillet 2015, il revient en Algérie pour affronter la maladie dignement jusqu'à son dernier souffle. KAMEL NATH OUKACI