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Les pharmaciens dénoncent le vide juridique et... les agressions
Vente de psychotropes EN officines
Publié dans Liberté le 24 - 10 - 2016

"On compte 4 pharmaciens placés en détention provisoire (Tissemsilt, El-Oued, Annaba et Oum El-Bouaghi) dans le cadre d'enquêtes sur les médicaments qui ne sont pas officiellement classés comme psychotropes", indique le président du Snapo.
La vente des médicaments psychotropes aux officines demeure une question sensible, et c'est le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo), qui nous explique la réalité du terrain.
Pour M. Messaoud Belambri, en effet, la vente des médicaments psychotropes devient un dossier très délicat à gérer par les pharmaciens. "Nous ne savons plus de quelle façon se comporter face aux médicaments psychotropes. Il y a un énorme vide juridique, les médicaments psychotropes sont gérés principalement par la loi 04/18 qui a plusieurs points qui nous touchent, notamment, l'ordonnance de complaisance qui est laissée à la libre appréciation de tout enquêteur ou bien de tout magistrat, donc nous ne sommes pas du tout, dans notre exercice quotidien, à l'abri de cette notion d'ordonnance de complaisance et n'importe quel pharmacien peut se retrouver dans une situation grave, il peut même être emprisonné parce qu'il peut être considéré comme complice", explique notre interlocuteur. "Il y a aussi un vide par rapport à la classification officielle des médicaments considérés comme psychotropes ou stupéfiants, ces tableaux ne sont pas officiellement publiés, et en l'absence de connaissance, de manière précise, les marques de médicaments considérés par le législateur et par la réglementation comme médicaments psychotropes, aucun professionnel de la santé n'est à l'abri, qu'il soit médecin prescripteur ou bien pharmacien détenteur et dispensateur de ces produits", ajoutera notre interlocuteur, en rappelant que les médicaments psychotropes sont destinés à la santé humaine et qu'il est du devoir et de l'obligation des pharmacies d'officine de les tenir à la disposition des citoyens dont l'état de santé nécessite l'administration de ce genre de produits.
Aussi, exprimera-t-il l'inquiétude du syndicat, qui estime que vu la réglementation et la situation en vigueur, les pharmaciens se retrouvent actuellement dans des situations très sensibles. "Il y a de nombreux confrères qui ont été poursuivis et même emprisonnés au cours des deux derniers mois. On compte 4 pharmaciens placés en détention provisoire (Tissemsilt, El- Oued, Annaba et Oum El-Bouaghi) dans le cadre d'enquêtes sur ce genre de médicaments ou même de médicaments qui ne sont pas officiellement classés comme psychotropes", indique le président du Snapo.
Et de poursuivre : "La plupart des pharmaciens se considèrent actuellement comme étant des professionnels de la santé en liberté provisoire, on ne sait plus comment nous comporter, si on honore des ordonnances on se retrouve inquiétés et poursuivis par la justice et si on n'honore pas on risque de priver de nombreux citoyens de leurs soins qui sont indispensables." Le président du Snapo a soulevé, par ailleurs, le problème des agressions dans les officines. "La détention de ces produits font des pharmaciens, une cible privilégiée. Nous faisons l'objet d'agressions quotidiennement, surtout que la majorité du corps pharmaceutique est constituée de femmes. Aussi, nous lançons un appel aux pouvoirs publics et à tous les ministères concernés, principalement ceux de la Justice, de l'Intérieur à travers la DGSN et aussi le ministère de la Santé pour que des dispositions urgentes soient prises."
B. NACER


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