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60e partie
Kidnapping
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2016

Résumé : Narimène n'était plus que l'ombre d'elle-même. Racim lui suggère de se lever et de sortir. Elle refuse de prendre du bon temps. Le cœur n'y était pas. Mais elle rejoint sa belle-mère dans la cuisine et tente de retrouver un peu de sérénité. Après le dîner, elle se poste sur le balcon et se met à réciter un poème. Keltoum la surprend.
Keltoum se tenait juste derrière elle. Avait-elle entendu ce qu'elle disait ? Elle hausse les épaules. Si c'est le cas, tant pis. Sa belle-mère la prendra sûrement pour une folle et en touchera un mot à Racim.
-Alors, Narimène ?
-Je ne parlais à personne. Je récitais un poème, maman. Des vers me passent de temps à autre par la tête.
-Et que racontent ces vers ?
-Oh ! Rien d'intéressant. C'était juste pour me déstresser.
Keltoum la contemple un moment. Sous la lumière du balcon, elle lui parut plus fatiguée que jamais.
-Tu devrais te reposer davantage, ma fille.
-Oui. Le médecin me l'avait déjà recommandé. Je ne peux tout de même pas passer toutes mes journées au lit.
Keltoum acquiesce.
-Je comprends. Lorsque j'ai mis au monde Racim, j'étais déprimée et les médecins m'ont conseillé du repos. Mais je n'ai pas pu garder trop longtemps le lit. J'avais la terrible impression d'être un fardeau pour mon entourage.
-Oui. C'est ce que je ressens moi aussi. Ces derniers temps, je n'ai fait que dormir sous l'effet de ces tranquillisants qu'on m'a prescrits.
-Je ne suis pas médecin, mais je te conseillerais plutôt d'arrêter de les prendre. Ces médicaments ne nous tranquillisent pas vraiment, et même le sommeil provoqué par ces pilules n'est pas aussi reposant qu'on le pense. Nous dormons sans rêver, et nous nous réveillons avec cette impression de revenir d'un autre monde.
-Tout à fait. Mais que pourrais-je faire d'autre ? Si je reste trop longtemps éveillée, des pensées négatives encombrent mon cerveau. Tant que je n'ai pas serré mon Choukri dans mes bras, je ne retrouverai jamais une vie normale. Keltoum hoche la tête.
-Oui, ma fille. Dieu seul sait comment je passe mes nuits moi aussi. Je tente juste d'afficher ce faux air serein devant Racim et toi, afin de vous redonner un peu de courage. Mais mon cœur saigne et je ne cesse de faire des cauchemars
la nuit.
Des pas derrière elles leur firent tourner la tête.
-Que faites-vous là toutes les deux ? Vous n'avez pas sommeil ?
Narimène ébauche un sourire
triste.
-Ta mère me conseillait justement d'aller me reposer, alors que je passe toutes mes journées à
dormir.
-Si tu peux dormir, c'est tant mieux. Et toi maman, tu ne dors pas encore. Je pensais que tu te retirais dans ta chambre pour te mettre au lit.
-Je devais me mettre au lit juste après ma prière. Mais comme je n'avais pas encore sommeil, je voulais prendre un peu d'air sur le balcon où ta femme m'avait déjà précédée.
Il leur entoure les épaules et les attire toutes les deux vers lui.
-Heureusement que vous vous entendez bien toutes les deux. Avec ce qui nous arrive, je ne sais pas si j'aurais pu tenir le coup, si ce n'était pas le cas.
Keltoum serre le bras de son fils.
-Racim, je pense que le bon Dieu a exaucé mes vœux les plus secrets. J'ai un fils qui m'adore et une belle-fille que je considère comme ma propre fille et qui me le rend bien. Que pourrais-je demander de plus si ce n'est prier le Créateur pour nous aider à retrouver mon adorable petit-fils.
-Inchallah. Inchallah.
La sonnerie du téléphone mettra fin à leur conversation. Racim court décrocher. C'était la police. On lui apprendra qu'après perquisition du domicile de Kader et Khadidja, on avait trouvé un petit maillot bleu à rayures rouges. On l'invitait donc à passer au commissariat pour leur confirmer qu'il était bien celui que portait son fils lorsqu'il a été kidnappé. Sans plus attendre, Racim prend les clefs de son véhicule.
-Je reviens dans un moment, lance-t-il dans le couloir à l'intention de sa mère et de Narimène.
-Où vas-tu ?, demande cette dernière, le cœur battant.
-Juste m'acheter des cigarettes.
-Qui a téléphoné ?
-Un collaborateur pour me demander un petit renseignement.
-Je ne te crois pas, Racim.
Sans plus tarder, le jeune homme ouvre la porte et sort.
La patrouille de police qui rentrait du village touristique venait d'arriver et avait remis le petit maillot de bain au commissaire qui s'était chargé de contacter Racim. Ce dernier n'eut aucun mal à reconnaître ce petit vêtement de son fils et sentit quelque chose se bloquer dans sa gorge.
-C'est bien le petit maillot de Choukri ?, lui demande le policier.
-Oui. C'est bien le maillot qu'il portait lorsqu'il avait disparu.
(À suivre) Y. H.


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