Pour trafic de faux billets : Un imam et son complice écopent de trois ans de prison ferme La chambre criminelle de Bouira a condamné, jeudi, deux personnes accusées de constitution d'un réseau de faux-monnayeurs à trois ans de prison ferme. L'un des principaux accusés est M. D., 30 ans, imam officiant dans l'une des mosquées de la commune de Aomar (ouest de Bouira). Le jeune imam était connu pour ses prêches incendiaires contre ceux qui pratiquaient le dol, notamment certains commerçants. Les faits de cette affaire remontent à janvier 2014, lorsque des citoyens avaient alerté les services de sécurité sur la circulation de faux billets de 500 et 1000 DA dans les communes de Aomar et Kadiria. Après des investigations poussées, les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à tendre une "souricière" à l'imam peu scrupuleux et son complice originaire d'Alger. Lors du procès, le représentant du ministère public a requis 10 ans de prison ferme à l'encontre des deux coupables. R. B. Médéa : Jumelage entre les hôpitaux de Médéa et d'El-Harrach Une équipe de médecins spécialistes qualifiés dans les opérations médicochirurgicales d'urgence de l'hôpital Zemirli d'El-Harrach s'est rendue, dernièrement, à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Médéa en vue d'arrêter en commun un calendrier d'un programme d'interventions chirurgicales spécialisées. Outre les interventions chirurgicales, la convention de jumelage a aussi prévu l'organisation de consultations au profit des patients de l'hôpital de Médéa. Selon Mohamed Madaoui, directeur de l'établissement hospitalier Mohamed-Boudiaf de Médéa, la convention de jumelage déterminera les espaces réservés aux interventions et la nature de l'assistance qui sera apportée par les équipes médicochirurgicales d'urgence de l'hôpital Salim-Zemirli d'El-Harrach, notamment en matière de chirurgie neurologique. La coopération entre les 2 établissements concernera aussi d'autres spécialités telles que les opérations chirurgicales particulières, l'imagerie médicale et les laboratoires d'analyse, et ce, en sus de la promotion de la formation paramédicale et de la gestion hospitalière. Selon le même responsable, l'équipe spécialisée en neurochirurgie de l'hôpital de Médéa s'apprête à réaliser une opération délicate sur un patient de Souk Ahras, atteint de la maladie appelée spina-bifida. M. EL BEY