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"Makeda", quand la mixité devient une force
Expo-photo de l'artiste Aurore Vinot à Dar Abdeltif
Publié dans Liberté le 24 - 01 - 2017

Cette exposition, qui se tient jusqu'au 9 février, se compose d'une quarantaine d'œuvres en noir et blanc, qui explorent l'interculturalité dans les couples mixtes.
Organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), l'exposition photographique "Makeda, couples mixtes", qui s'étalera jusqu'au 9 février à Dar Abdeltif, a été inaugurée samedi dernier en présence de la photojournaliste, Aurore Vinot. Réunissant une quarantaine de tableaux, en noir et blanc, cette série de portraits explore l'interculturalité dans les couples, en donnant un aperçu de la mixité à travers plusieurs pays, comme l'Afrique du Sud, le Congo, le Liban, ou encore l'Algérie.
Lors d'une de conférence de presse donnée par Aurore Vinot avant le vernissage, l'artiste a expliqué la notion "d'interculturalité" qui diffère d'un pays à un autre, où c'est tantôt la religion qui creuse un clivage entre les époux, comme en Algérie où elle a entamée ce projet, tantôt, c'est la couleur de la peau, comme en Afrique du Sud. Aussi, cette initiative trouve sa genèse dans un déplacement qu'a effectué la photographe au Liban, où elle s'était aperçue de la complexité, pour les couples, de bénéficier d'un mariage civil, à tel point, que certains étaient contraints de se rendre à Chypre pour officialiser leur union.
De retour en France, elle commencera à explorer la mixité chez les couples franco-algériens. S'ensuit alors un voyage en Algérie, où elle prendra contact avec des gens de la Kabylie, d'Oran et d'Alger, a-t-elle raconté lors de la rencontre. Parmi ces duos, nous retrouvons Lyria, algéroise de 36 ans, et Safouane, un Syrien de 43 ans, dont la photographe a figé, au travers de cinq clichés, l'inimité, la complicité et le bonheur. Dans des encadrés intitulés "Anecdotes interculturelles !", accrochés juste à côté des tableaux, les couples racontent leurs premières rencontres, la difficulté qu'était la présentation de leurs partenaires respectifs à leurs familles, et la particularité de leurs unions, qui font, finalement, toute leur force.
À ce propos, parmi ces anecdotes, on peut citer ceux de Lyria, qui, précise à la photojournaliste : "J'aime écouter mon mari chanter des chansons orientales. Je trouve ses expressions atypiques et il m'apprend beaucoup sur la culture arabe." On retrouve également une autre toile, du couple algéro-russe, main dans la main, arpentant les ruelles du centre-ville d'Oran, les pérégrinations de Dalila et Amine, sont immortalisés par l'objectif de Vinot. Portant comme un étendard ses dissemblances, le jeune couple confie que son union était loin d'être une évidence lorsqu'ils venaient de se rencontrer, à cause des allers-retours incessants de la jeune femme entre l'Algérie et la Russie, pour ses études à Saint-Pétersbourg. La jeune femme raconte pour sa part, comment la surnomme-t-on, selon le pays où elle se trouve, par des adjectifs diamétralement opposés: "On m'appelle la ‘fille chocolat à Saint-Pétersbourg' et la ‘blonde à Oran !'", est-il mentionné dans "Anecdotes interculturelles !". Même si les couples sont le sujet principal de cette exposition, il n'en reste pas moins que la photographe a tenu à mettre en avant les villes aussi ; Oran et Alger, en cristallisant l'ambiance des quartiers populaires, des marchés, ou encore, les clameurs des férus de football. À noter que le choix de l'artiste du noir et blanc est dû à la tradition photojournalistique de cette dernière, après son passage par la prestigieuse agence Magnum photos. Elle expliquera d'ailleurs lors de la conférence de presse : "J'ai grandi avec ces photoreporters qui parcouraient le monde et couvraient des conflits, dont l'approche de l'actualité était très artistique." Et de renchérir : "Ça m'a beaucoup influencée, au point de garder la même sensibilité, qui véhicule beaucoup d'émotion, tout en conférant une touche personnelle à mon travail."
Yasmine Azzouz


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