Une soixantaine d'agents de sécurité de la société de gardiennage Proseg, assurant la sécurité du complexe avicole de Aïn Laâloui et l'abattoir avicole de Bouira (Avib), filiale de l'ex-Office régional d'aviculture du Centre (Orac) dénoncent dans une requête adressée au ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, les "fausses promesses" de ladite société. Dans leur requête, ces employés font état d'un contrat avec cette société de gardiennage moyennant un salaire de 40 000 DA/mois par agent. Mais selon les requérants, ces salaires n'ont jamais été mentionnés dans leur fiche de paie et ils continuent de percevoir un salaire qu'ils qualifient de misérable estimé à 18 000 DA. Ces travailleurs revendiquent également la régularisation de leur situation professionnelle et aussi interpellent les responsables concernés afin de sévir contre leur employeur ne respecte nullement la réglementation en la matière. Ces agents de sécurité demandent au ministre d'intervenir auprès des responsables de l'Avib Bouira, pour les intégrer dans leur effectif et de les payer directement sans passer par une société de gardiennage. Ils dénoncent également la "malhonnêteté" de leur employeur, qui, selon leurs dires, les faisaient travailler sans la moindre assurance et encore moins un contrat de travail en bonne et due forme. "Nous dénonçons les méthodes de notre société, qui nous a employés de manière clandestine. C'est une honte", dira le porte-parole de ces travailleurs. L'Avib de Aïn Laâloui, pour rappel, fait souvent l'objet de dépassement de ce genre, puisque ce n'est pas la première fois que des agents de sécurité travaillant pour le compte d'une société de gardiennage, officiant au niveau de cet abattoir se plaignent de la malhonnêteté de leur employeur. R. B.