Lors de la deuxième session ordinaire de l'APW, les élus ont saisi cette opportunité pour soulever le dossier épineux des logements de fonction, toujours occupés par des retraités des secteurs de l'éducation nationale, de la santé et de l'enseignement supérieur. Au cours de la deuxième session ordinaire de l'APW de Guelma, des élus ont saisi l'opportunité de l'ordre du jour, pour soulever le dossier sensible des logements de fonction occupés par des retraités des secteurs de l'éducation nationale, de la santé et de l'enseignement supérieur. "Des fonctionnaires ayant exercé durant toute leur carrière dans ces secteurs ont, dès leur mise à la retraite, libéré les logements d'astreinte pour emménager dans leurs appartements personnels ou villas. En revanche, d'autres disposant de biens immobiliers ont catégoriquement refusé de quitter les lieux, et ce, depuis des années ! En dépit de décisions de justice, leur expulsion n'a pas été exécutée pour des raisons indéterminées, et certains indus occupants persistent et signent ! Ils pénalisent leurs collègues, chefs d'établissement, intendants, surveillants généraux, professeurs, médecins et autres, affectés dans ces structures et qui sont contraints d'effectuer quotidiennement des allers-retours contraignants !", s'indigne une élue. D'autres élus de l'APW abondent dans le même sens et s'étonnent du silence affiché par les pouvoirs publics. Le cas des logements d'astreinte de l'ex-ITE, occupés par des descendants de professeurs relevant, à l'époque, de la direction de l'éducation, illustre, selon eux, une aberration. En effet, cet établissement de formation d'enseignants avait été cédé il y a une quinzaine d'années par l'éducation nationale à l'enseignement supérieur et il abrite à présent une résidence universitaire pour étudiantes. Les occupants de ces logements intra-muros nuisent au bon fonctionnement de cette infrastructure destinée aux jeunes filles, agressées dans leur intimité. Concédant la pertinence de ces interventions, la wali réplique : "Les lois de la République sont claires, il appartient aux responsables concernés de les appliquer avec rigueur ! Les cas des retraités de ces secteurs ont été étudiés par l'administration, et des appartements ont été attribués par les services de l'OPGI à ceux qui ne disposent pas de biens immobiliers. Ceux qui n'entrent pas dans cette catégorie doivent quitter les logements d'astreinte réservés à ceux qui sont en exercice. Dans ce contexte, les présidents des APC, dont les écoles primaires relèvent de leur patrimoine, doivent expulser les enseignants retraités qui refusent de libérer les logements d'astreinte. La direction de l'éducation est concernée par les collèges et lycées et doit faire exécuter les décisions de justice. Le directeur de la santé de la wilaya et le recteur de l'université 8-Mai-1945 sont tenus respectivement de veiller à l'expulsion des réfractaires et à l'affectation des logements libérés à ceux qui y ouvrent droit !"