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Bouira : les récoltes compromises !
Les agriculteurs redoutent une sécheresse prolongée
Publié dans Liberté le 25 - 09 - 2017

Le spectre de la sécheresse leur fait imaginer les pires scénarios, si celle-ci s'installe dans la durée.
La chaleur qui persiste, après avoir subi la canicule depuis plus de 3 mois consécutifs, donne des soucis aux agriculteurs. Car ils appréhendent l'absence des pluies automnales, contrairement aux années précédentes. Chez les agriculteurs qui font de l'élevage bovin et ovin, l'inquiétude est plus visible, pour la simple raison que les premières herbes qui devraient pousser à partir du mois de septembre grâce aux premières pluies orageuses ont été altérées par la chaleur qui les a complètement asséchées. En conséquence, les pâturages habituels ne sont d'aucun secours aux éleveurs qui ne pourront subvenir à la nourriture de leur bétail. Pour les céréaliculteurs, ils redoutent que les récoltes soient critiques et exposées à des difficultés d'irrigation, si toutefois la sécheresse persiste. Il faut tout de même faire connaître la vocation agricole de la wilaya de Bouira qui compte près de 80 000 ha à emblaver chaque année pour les céréales (blé dur et tendre, orge et avoine). Egalement, les conditions climatiques actuelles influent pareillement et de manière négative sur l'oléiculture. C'est-à-dire les grains d'oliviers qui se sont formés risquent l'assèchement, particulièrement pour les oliveraies situées sur les hautes montagnes qui sont considérées les plus exposées à la sécheresse. D'ailleurs, les prévisions climatiques n'annoncent pas l'arrivée des pluies pour les jours prochains, ce qui laisse l'angoisse des agriculteurs s'amplifier. De ce fait, le spectre de la sécheresse fait imaginer de pires scénarios pour les agriculteurs, si celle-ci s'installe dans la durée. Ce que personne ne souhaite, surtout les agriculteurs dont la seule raison de vivre est leur récolte. Bien que la campagne labours-semailles 2017-2018 n'a pas encore débuté dans la wilaya de Bouira, en tout cas officiellement, il se trouve qu'il y a des agriculteurs, sans attendre, ont entamé leurs labours et semailles. Seulement, la canicule qui a persisté en l'absence des pluies donne des soucis à ces derniers. Parce que, selon eux, en cette campagne-ci qui s'annonce, ils n'ont pas connu de pluies automnales, contrairement aux années précédentes. "Ces jours-ci et les jours à venir n'augurent rien de bon. D'autant plus que les prévisions météorologiques annoncent une absence de pluie, et cela pendant des jours et des jours. Cette situation fait craindre un début de sécheresse", ont prédit certains agriculteurs et cultivateurs que nous avons rencontrés. "Tout de même, cela fait plus de trois mois qu'il n'a pas plu, et le développement des cultures maraîchères et céréalières risque d'en pâtir en ayant des résultats néfastes, si jamais il n'y a pas de précipitations en temps opportun", a ajouté un autre agriculteur. D'après leur raisonnement, avec ces changements climatiques inhabituels, le niveau des barrages baisse inévitablement, et il en est de même pour celui des eaux souterraines et des puits. Pour ces derniers, il faudra creuser plus profondément afin d'espérer avoir des quantités d'eau suffisante aux travaux maraîchers. Et ceci est valable juste pour les petites cultures. Autrement, la culture céréalière requiert l'irrigation d'appoint à partir des barrages. Mais seront arrosés uniquement les périmètres qui bénéficient de cette technique d'irrigation qui n'est malheureusement pas totalement répandue pour des raisons techniques. Tout en sachant que la sécheresse agit forcément sur la chaîne d'alimentation des eaux souterraines alimentées par les pluies qui se raréfient, nous pouvons dire que cette situation si elle perdure, peut entraîner inévitablement une baisse importante du niveau des rivières, puits et bassins. En définitive, la sécheresse peut compromettre et détruire les récoltes agricoles.
Farid Haddouche


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