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L'esprit cinématographique d'une commémoration
25e printemps Berbère
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2005

À l'occasion de la célébration du 25e anniversaire du Printemps berbère, quatre associations, le Cinéma des 3 mondes, l'Association des Kabyles de Suisse, Métissage en images et Aldjazaïr, ont joint leurs efforts pour organiser deux soirées filmiques suivies de débats à la salle La Traverse, Maison de quartier des Pâquis, Genève.
Au programme, visible sur le site http://www.monde-infos.org, huit courts métrages, en provenance du Maghreb, qui seront projetés en présence des réalisateurs Nasser Bakhti, Hicham Alhayat et Djamila Amzal. Parmi eux, on retrouve un César, un Lion d'argent et un Olivier d'or, respectivement, Cousines de Lyes Salem, Signe d'appartenance de Kamel Chérif et Le tuteur de Madame la Ministre de Djamila Amzal.
Le premier invite à un voyage dans une Algérie tourmentée, le deuxième est une incursion dans l'enfance tunisienne et le dernier aborde le paradoxe du code de la famille algérien.
En outre, le public aura l'occasion de découvrir Le Chacal et le Chien, un dessin animé de Mohand Chérif Oucherif, Oranges de Mouzahem Yahia, Haunted de Hicham Alhayat, Démokratia de Malek Bensmaïl et Le marcheur solitaire de Nasser Bakhti. Ce sont “les courts qui en disent long”. L'intérêt de cette programmation est multiple. Elle est, à la fois, cinématographique et sociologique.
D'une part, elle met en évidence un genre cinématographique original et marginal affectionné pour plusieurs raisons par les jeunes et, d'autre part, elle montre la diversité et la richesse des pays du Maghreb.
Ainsi, à travers quelques films reflétant chacun à sa manière l'esprit libertaire du Printemps amazigh, les programmateurs montrent “des sociétés, même ayant l'islam comme point commun, qui s'affichent avec leurs différences et spécificités. Des sociétés animées par le souffle libertaire répandu par le Printemps berbère, qui bougent, créent et aspirent à la modernité et à la démocratie”. En outre, ces réalisateurs ont en commun la jeunesse et la créativité.
C'est justement le mérite de ce programme. Que les œuvres arrivent dans la ville de Calvin sans viatique ou avec les lauriers de César, sur le dos de lions vénitiens et accompagnés de Vercingétorix, elles rétablissent une vérité noyée dans des clichés sous la démagogie : “Au-delà des visions globalisantes et des différences culturelles, linguistiques et sociopolitiques que présentent les pays de l'Afrique du Nord, il existe une jeunesse animée par une même révolte, une même verve créative, un même désir de participer à la marche de l'histoire, en posant et imposant des regards osés et progressistes.”
Avec leur pratique cinématographique, manipulant l'image, ils bousculent l'ordre établi, refusent le confortable et béat conformisme dans lequel se sont réfugiés certains de leurs aînés et s'efforcent de corriger le regard biaisé que l'autre pose sur eux.
N'est-ce pas cet idéal qui avait animé les émeutiers d'un certain 20 avril 1980 et d'autres, après, en Algérie et ailleurs ?
T. H.


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