Un mouvement de protestation pacifiquement mené a repris son chemin sur les traces des revendications du CNAPESTE Mardi le 30 janvier, ce dernier a violemment provoqué le ministère de l'éducation cette fois-ci en proclamant une grève illimitée auprès des trois piliers de l'éducation. La ministre de l'éducation , Noria Benghebrit a déclaré la décision de la justice qualifiant ce mouvement ‘d'illégal' et exigé sa suspension dans une rencontre a Ghardaia, tout en rappelant qu'elle et son département sont toujours disponibles pour répondre aux travailleurs et syndicats de l'éducation dans une marge réglementaire, mais l'ambition du Conseil national autonome du personnel enseignant, du secteur tertiaire et de l'éducation était brutale après avoir eu une carte blanche sans aucun accord sur les points soulevés le dimanche dans une rencontre avec des représentants du ministère de l'éducation à Alger. Le responsable de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba, déclare a L'APS : "Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de grève illimitée, après avoir constaté que les portes du dialogue du ministère eues été fermées". Une dizaine de jours sont passés et le CNAPESTE tient toujours à sa décision, ce qui a vite mené les choses au Next level qu'à partir d'aujourd'hui la ministre procédera à exécuter des mesures à l'encontre des enseignants grévistes en faisant appel à la force publique pour les empêcher d'accéder aux établissements scolaires, et pour mettre fin à ce massacre le ministère menace de licencier les partisans de cette grève en attendant les deuxièmes avertissements de la part du tribunal administratif . De l'autre côté, l'inquiétude grandissante des élèves et de leurs parents fait pencher la balance tout en s'adossant à la décision de la justice, Hélas ! c'est un signe d'injustice du fait que dans chaque résolution d'un problème l'élève est toujours la victime qui subit directement ou indirectement les dégâts ,rappelons que les revendications du CNAPESTE portent essentiellement sur le plein respect de la teneur des conventions signées entre le ministère de l'Education nationale et le syndicat , donc pourquoi ne pas prévoir dans une même longueur d'onde la stabilité de déroulement de l'enseignement même si les principaux concernés de ces manifestations sont les enseignants eux-mêmes ? Sommes-nous incapables d'y remédier sans inclure le futur des générations en jeu ? Etant donné que la mission principale du syndicat est de défendre les intérêts communs des salariés, ce qui est un droit de ces enseignants, et le souci de ces derniers se rapportant aux conditions de travail et les décisions qui les concernent en amont. Cependant cela ne doit se passer en aucun cas au détriment de leur rôle principal qui est -bien entendu- celui d'éclairer les ténèbres et apporter la bougie du savoir aux esprits de notre jeunesse, de quelle conscience parle-t-on si on laisse tomber cette honorable mission ? , on est conscient que les circonstances ne sont pas toutes au profit d'un bon rendement mais le moindre sacrifice pour assurer un équilibre dans l'éducation doit y être, ou bien on est toujours prêts pour chercher la petite bête et annoncer la guerre contre nous-même et s'autodétruire en en ignorant absolument les conséquences. Si on continue à procéder de la sorte aujourd'hui, demain ce sera trop tard pour justifier l'échec d'une génération voir même d'un pays. Abdelatif DRIOUCHE Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL)/NOMAD (EPAU)